tag:blogger.com,1999:blog-13525035972654689922024-03-08T02:05:55.190-08:00Propriétés des dentsShrogsitra.com - شروق سترةhttp://www.blogger.com/profile/11746351001625862693noreply@blogger.comBlogger5125tag:blogger.com,1999:blog-1352503597265468992.post-52037093860677397872011-03-14T17:12:00.000-07:002011-03-14T17:12:31.587-07:00Les techniques d’anesthésie Locale et régionale<div dir="rtl" style="text-align: right;" trbidi="on"><img align="left" alt="anesthesie dentaire" border="0" height="101" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/anesthesie-dentaire_thumb.jpg" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; float: left; margin: 5px 10px 0px 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="anesthesie dentaire" width="119" /></a><br />
<div style="text-align: left;">La plupart des techniques d’AL ou régionale s’effectuent sur un patient assis en position incliné légèrement vers l’arrière, la tête immobilisée en bonne place sur l’appui-tête.<br />
Avant toute infection, charger la seringue d’une cartouche tiède désinfectée avec de l’alcool, vérifier le bon fonctionnement de la seringue munie d’une aiguille bipointe neuve et badigeonner la zone à infiltrer avec une solution antiseptique et anesthésique locale.<br />
A utiliser pour un acte thérapeutique qui est limité dans l’espace et dans le temps.<br />
Quelque soit la technique, elle doit présenter un certain nombre de critère de qualité : elle doit être facile, réalisée sans danger, efficace et aussi peu désagréable.<br />
<a href="http://www.lescoursdentaire.com/category/anesthesie" rel="external" title="anesthésie">Anesthésie</a> du max sup. :<br />
Intéresse les groupes : molaire, prémolaire et incisivo –canin.<br />
Les anesthésies utilisées sont :<br />
1 – Anesthésie locale para apicale :<br />
Principe : injection au contact de la table externe de l’os au delà de la zone de fibro-muqueuse adhérente, afin d’être peu douloureuse et à distance du foyer opératoire.<br />
Insensibilisation progressivement de la gencive, de l’alvéole, du ligament alvéolo-dentaire et à la pulpe dentaire.<br />
<strong>Technique :</strong><br />
<em>Du coté vestibulaire :</em><br />
L’index de la main droite tend légèrement la muqueuse pour faciliter la pénétration de l’aguille, qui s’effectue en regard de la région apicale de la dent à extraire, donc en pleine muqueuse lâche au fond du vestibule.<br />
Dés la pénétration du biseau tourné vers l’os, l’infection lente doit commencer pour atténuer immédiatement cette impression parfois désagréable, mais souvent peu ressentie.<br />
L’injection se poursuit au travers du tissu cellulaire jusqu’au contact de l’os sans engager la pointe dans le périoste, c’est à ce niveau qui est injectée le plus grande quantité de la solution anesthésique.<br />
<em>Du coté palatin ou linguale :</em><br />
La pénétration du biseau toujours tourné vers l’os se fait à mi-distance entre le collet et la région apicale de la dent à extraire, il s’agit d’une injection sous-périostée car la fibro-muqueuse est adhérente, la douleur produite par le décollement de celle–ci (surtout –palatine) pour être assez vive.<br />
Quelques gouttes de liquide suffissent pour faire pâlir la muqueuse et assurer l’anesthésie.<br />
<strong>Résultat :</strong><br />
Attendre 2 à 3 mn avant de commencer l’intervention (un peu plus longtemps au niveau de la <a href="http://www.lescoursdentaire.com/2422" rel="external" title="mandibule">mandibule</a> dont le rempart alvéolaire est un peu plus épais).<br />
L’anesthésie est complète pendant 30 à 60 mn.<br />
<strong>Indication :</strong><br />
La voie para-apicale est la meilleure technique d’AL pour toutes les dents du max sup (sauf éventuellement pour les DDS) et le bloc incisivo-canin mandibulaire.<br />
Cette voie est valable pour l’avulsion banale et facile des prémolaires et molaires inf si non l’anesthésie régionale…l’épine de spix la remplace très avantageusement.<br />
2- Anesthésie locale sous muqueuse :<br />
Cette anesthésié dite sous périostée est réalisée en piquant l’aiguille obliquement dans la fibro-muqueuse adhérente à peu de distance du collet de la dent.<br />
3-Anesthésie locale intra ligamentaire<br />
4-Anesthésie régionale :<br />
Cette anesthésie supprime momentanément la fonction de conduction des troncs nerveux sensitifs, ce qui permet l’extraction en série de plusieurs dents, l’avulsion difficile d’une dent de sagesse enclavée et les interventions osseuses (kystes, dent incluse).<br />
L’anesthésie tronculaire est également la seule possible en cas d’infection locale contre indiquant l’AL.<br />
En pratique courante :<br />
L’anesthésie du tronc du nerf max sup est rarement indiquée.<br />
L’anesthésie générale est préférable pour les interventions chirurgicales élargies.<br />
L’infiltration des branches du nerf max sup est plus souvent indiquée.<br />
<strong>L’anesthésie tronculaire du nerf max sup :</strong><br />
Il est possible d’atteindre le tronc du nerf max sup au niveau de l’arrière-fond de la fosse ptérygo-max par deux voies :<br />
- la voie basse sous-malaire de Matas.<br />
- la voie haute sus-malaire.<br />
<strong>L’anesthésie des branches du nerf max sup :</strong>- anesthésie du nerf dentaire ant et sup<br />
- anesthésie du nerf naso-palatin<br />
- anesthésie du nerf palatin ant<br />
- anesthésie du nerf dentaire post et sup.<br />
Anesthésie du max inf :<br />
Elle est très largement dominée par l’anesthésie du nerf dentaire inf avant son trajet intra-mandibulaire au niveau de l’épine de spix.<br />
Si l’anesthésie para–apicale est plus utilisée au niveau du max sup, elle est beaucoup moins satisfaisante au niveau de la mandibule.<br />
1-Anesthésie tronculaire du nerf max inf :<br />
Indication : rare, cette anesthésie tronculaire résulte des contre indications de l’anesthésie de l’épine de spix (trismus, infection) il est plus simple de faire une anesthésie générale.<br />
2-Anesthésie des branches du nerf max inf :<br />
• par voie endobuccale à l’épine de spix.<br />
• Par voie cutanée très rarement utilisée.<br />
3-Anesthésie de l’épine de spix :<br />
Indication : la plupart des interventions portant sur la région mandibulaire et n’exigeant pas l’anesthésie générale.<br />
Technique : le bord latéral de l’index gauche placé sur le plan d’<a href="http://www.lescoursdentaire.com/2033" rel="external" title="occlusion">occlusion</a> inf, la pulpe de cet index repère tout d’abord le bord ant de la branche montante puis la ligne oblique interne et enfin la partie antérieure de la face interne de cette branche montante pour juger de son orientation.<br />
Celle-ci conditionne la direction à donner à la seringue si la branche montante est presque parallèle au plan sagittal, l’aiguille est introduite avec une légère obliquité (corps de la seringue au niveau de la région incisivo-canine contre latérale).<br />
Au contraire, si la branche montante est plus oblique et regarde en arrière, il faut orienter la seringue plus obliquement, le cops de cette seringue situé au niveau de la région molaire contre –latérale.<br />
L’aiguille bipointe longue de la seringue à carpule est introduite en arrière de la ligne oblique de 10 à 15 mm environ de la pointe de l’ongle de l’index ramené sur le bord ant de la branche montante puis enfoncé de 10 à 15 mm pour l’amener vers le milieu de cette branche montante et tenant compte de l’obliquité ci-dessus indiqué.<br />
L’infiltration peut alors être réalisé en modifiant constamment les rapports anatomiques du biseau de l’aiguille vers le haut et vers la profondeur sans jamais rechercher le contact osseux.<br />
Cette variable infiltration locale de la région de l’épine de spix a pour but, d’une part de multiplier les chances d’infiltrer la région immédiate du nerf, et d’autre part de réduire les risques d’une injection endovasculaire prolongée.</div></div>Shrogsitra.com - شروق سترةhttp://www.blogger.com/profile/11746351001625862693noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1352503597265468992.post-78147597436931411892011-03-14T17:07:00.000-07:002011-03-14T17:07:11.944-07:00Techniques d’anesthésie<div dir="rtl" style="text-align: right;" trbidi="on"><div style="text-align: left;"><em>La réussite de l’analgésie intra orale conditionne la bonne réalisation des différents actes thérapeutiques. </em></div><div style="text-align: left;"><em>Celle-ci dépend de nombreux facteurs tels le patient lui-même, </em><em>son terrain, l’acte à réaliser et le choix de la </em></div><div style="text-align: left;"><em>technique. Nous proposons de détailler les différentes </em><em>techniques maxillaires et mandibulaires, régionales, </em></div><div style="text-align: left;"><em>locales ou de complément, ainsi que la démarche thérapeutique </em><em>à suivre concernant le matériel, le geste </em></div><div style="text-align: left;"><em>en bouche pour une analgésie efficace, permettant de garantir </em><em>un silence opératoire primordial pendant </em></div><div style="text-align: left;"><em>la durée de l’acte pour le patient et le praticien. </em></div><div style="text-align: left;"><strong><em><span style="text-decoration: underline;">2- Définition de l’<a href="http://www.lescoursdentaire.com/category/anesthesie" rel="external" title="anesthésie">anesthésie</a></span></em></strong> :<br />
C’est la suppression transitoire et réversible de la sensibilité d’un territoire donné, donc le blocage de la sensibilité de toutes terminaisons.Elle a pour but de supprimer toute sensibilité pendant l’intervention, créer des conditions optimales (confort opératoire) , il existe 3 procédés :<br />
<span style="text-decoration: underline;">Locale</span> : qui cherche à supprimer momentanément la fonction des corpuscules sensitives.<br />
<span style="text-decoration: underline;">Régionale</span> : ou tronculaire qui cherche à supprimer momentanément la fonction des troncs sensitifs.<br />
<span style="text-decoration: underline;">Générale</span> : qui cherche à supprimer momentanément la fonction de l’enregistrement l’encéphale.</div><div style="text-align: left;"><strong><em><span style="text-decoration: underline;">3- Produits anesthésiques:</span></em></strong><br />
3-1 <span style="text-decoration: underline;">Propriétés de anesthésique:</span><br />
Avoir une action réversible avec une faible toxicité.<br />
N’entraîne ni irritation tissulaire ni réaction secondaire.<br />
N’entraîne pas de réaction allergique.<br />
D’effet rapide et durer suffisamment.<br />
Doit être stable en diffusion et facilement éliminée.<br />
3-2 <span style="text-decoration: underline;">Composition d’un anesthésique</span>: une solution d’anesthésique est composée de :<br />
-Anesthésique proprement dit .<br />
-Conservateur :agent réducteur destine à éviter l’oxydation qui inhiberait la vasoconstriction .<br />
-L’antiseptique qui maintient la stérilité de la solution<br />
-Le vasoconstricteur .</div><div style="text-align: left;">3-3 <span style="text-decoration: underline;">Mode d’action</span> : les anesthésiques locaux sont des bases alcaloïdes combinées à des acides pour former des sels hydrosolubles(base faible + acide fort = sels hydrosolubles).<br />
Grâce au PH alcalin des tissus dans lequel il est injecté, le sel Anesthésique est hydrolysé en une base alcaloïde qui pénètre facilement dans les tissus interstitiels puis la membrane nerveuse.<br />
Si le PH est alcalin la base se libère facilement .<br />
Tandis que si le pH est acide (cas de tissu enflammé) se libère difficilement en plus la zone est très vascularisée, l’anesthésie est rapidement absorbée et insuffisante d’où la nécessité d’ajouter un vc.<br />
3-4 <span style="text-decoration: underline;">Biotransformation des Anesthésiques </span>:<br />
Le produit Anesthésique injecté est capté par le nerf, puis par le système capillaire , veineux et entraîné vers le foie ou il sera métabolisé puis éliminé par la voie urinaire.<span style="text-decoration: underline;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="text-decoration: underline;">Remarque </span>:L’ Anesthésique passe la barrière placentaire et les glandes mammaires (éviter l’allaitement après une anesthésie)</div><div style="text-align: left;"><span style="text-decoration: underline;">3-5produits anesthésique</span></div><div style="text-align: left;">-La cocaïne a été le premier anesthésique utilisé;abandonné pour sa toxicité.</div><div style="text-align: left;">-Actuellement 2 groupes d’anesthésique locaux sont utilisés :</div><div style="text-align: left;">* à liaison ester (procaïne et tetracaïne)</div><div style="text-align: left;">*à liaison amide (lidocaïne,xylocaine,mepivacaïne )</div><div style="text-align: left;">-les anesthésiques à liaison amide sont plus utilisés en médecine dentaire (plus puissants ,action rapide et plus <a href="http://www.lescoursdentaire.com/tag/langue" rel="external" title="langue">langue</a>)</div><div style="text-align: left;">3-5 <span style="text-decoration: underline;">Les vasoconstricteurs </span>: le vasoconstricteur présente un élément intégral et nécessaire des anesthésiques il présente certains avantages :<br />
-Le vasoconstricteur réduit le courant sanguin dans la zone intéressée.<br />
-Réduit la quantité et la toxicité de l’anesthésie en retardant son absorption.<br />
-Prolonge la durée de l’acte.<br />
-Augmente l’efficacité de l’anesthésie.<br />
<strong><span style="text-decoration: underline;">**adrénaline = epinéphrine**</span></strong><strong><span style="text-decoration: underline;"> </span></strong>:existe dans l’organisme, libérée par la glande mèdullo surrénale et elle a comme effets :<br />
-Une vasoconstriction immédiate suivie de vasodilatation secondaire.<br />
-Augmente le rythme cardiaque.<br />
-Augmentation des contractions du myocarde.<br />
-Provoque HTA et hyperglycémie.<br />
<strong><span style="text-decoration: underline;">Contre indications</span></strong> : les malades cardiaques,HTA,IMAO(inhibiteur de la mono-amine oxydase) les diabétiques, les hyperthyroïdiens.</div><div style="text-align: left;"><strong>**non- adrénaline**</strong><strong> </strong>: synthétisé aussi par la glande surrénale mais en petite quantité que la précédente, elle a pour effets :<br />
-vasoconstriction durable<br />
-pas de vasodilatation secondaire</div><div style="text-align: left;">-Peu d’effets sur le rythme cardiaque<br />
-hypertensive.<br />
<strong><span style="text-decoration: underline;">Contre indiqué</span></strong> en HTA , IMAO</div><div style="text-align: left;">Concentration:1/30000</div><div style="text-align: left;"><strong><span style="text-decoration: underline;">4)Instrumentation </span></strong></div><div style="text-align: left;"><strong><span style="text-decoration: underline;">4-1)les seringues</span></strong><strong><span style="text-decoration: underline;"> </span></strong></div><div style="text-align: left;">-Seringue à carpule métallique stérilisable.</div><div style="text-align: left;">-Seringue jetable pour tronculaire ou seringue à carpule avec un système d’aspiration .</div><div style="text-align: left;">-Seringue en forme de stylo pour l’intra ligamentaire et l’intra septale</div><div style="text-align: left;"><span style="text-decoration: underline;">4-2)les aiguilles </span></div><div style="text-align: left;">Anesthésie para apicale:diamètres 40/100 longueur 16mm</div><div style="text-align: left;">Anesthésie tronculaire :diamètres 50/100 longueur 35mm</div><div style="text-align: left;">Anesthésie intra ligamentaire :diamètres 30/100 longueur 8mm</div><div style="text-align: left;">Anesthésie intra septale: diamètres 40à50/100 longueur 8mm</div><div style="text-align: left;"><span style="text-decoration: underline;">**Principes généraux des analgésies par infiltration</span>:</div><div style="text-align: left;">-La désinfection de la surface ou la pratique d’un bain de bouche pré-operatoire</div><div style="text-align: left;">-la perméabilité de l’aiguille doit être vérifié en purgeant la seringue</div><div style="text-align: left;">-le liquide doit être à température ambiante ou réchauffé à une température proche de celle du corps.</div><div style="text-align: left;">-la vitesse d’injection doit être lente.</div><div style="text-align: left;">-tout contact osseux et toute infiltration sous périoste sont à éviter</div><div style="text-align: left;"><strong><em><span style="text-decoration: underline;">5-Technique d’anesthésie proprement dite</span></em></strong><strong><em><span style="text-decoration: underline;"> </span></em></strong></div><div style="text-align: left;"><strong><em><span style="text-decoration: underline;">5-1-anesthésie local</span></em></strong><strong><em><span style="text-decoration: underline;"> </span></em></strong></div><div style="text-align: left;">A- <strong>Par contact</strong> : elle s’obtient par l’application d’une substance anesthésique sur une muqueuse à laquelle elle assure une sensibilité relative et de courte durée et limité ,elle se fait en 2 procédés :<br />
**<span style="text-decoration: underline;">Badigeonnage</span> :après assèchement à l’air tiède à la zone à anesthésier ; un coton imbibé de la solution anesthésique(sous forme d’une solution gélatineuse ou de gel) et appliquer doucement.<br />
L’effet anesthésique est long a obtenir; il est indiqué lors des prélèvements de très faible volume de la muqueuse en vue d’un examen anatomopathologique.<br />
***<span style="text-decoration: underline;">Pulvérisation</span> : c’est un procède employé fréquemment en ORL mais peu en odontostomatologie , il consiste à projeter sur une muqueuse une solution Anesthésique réduite en gouttelettes mais cette anesthésique est rejetée<br />
Indication :<br />
- Examen ORL ,Près anesthésie , Endoscopie.<br />
-Incision de la cellulite et de l’ulcération buccale (aphte).</div><div style="text-align: left;">B- <strong>Par réfrigération</strong> (<strong>Cryoanesthésie</strong> ):<br />
On projette directement le produit anesthésique sur la muqueuse, un liquide volatile qui provoque une diminution brutale de la température locale bloquant ainsi les récepteurs sensitifs . Ex:<strong>Friljet </strong></div><div style="text-align: left;">Indication :<br />
en pré anesthésie chez les sujet anxieux.<br />
extraction d’une dent temporaire rhizalysée.<br />
Incision d’abcès.<br />
<span style="text-decoration: underline;">C- </span><strong><span style="text-decoration: underline;">Par infiltration</span></strong> :C’est de porter à l’aide d’une seringue, le produit anesthésique au contact des terminaisons nerveuses:</div><div style="text-align: left;"><em>+ </em><strong><em>Péri apicale</em></strong><em> (para apicale)</em><em>:</em> elle consiste à déposer la solution au contact des tables externes et internes ;elle agit sur les rameaux terminaux des nerfs et réalise l’ insensibilité de la gencive, de l’os et des ligaments<br />
<strong>Technique</strong><strong> </strong>: elle se fait en 2 étapes :<br />
*coté vestibulaire :<br />
Le miroir tenu par la main gauche tend légèrement la muqueuse jugale ou labiale pour faciliter la pénétration de l’aiguille qui doit s’effectuer en direction de la région apicale en regard de la dent intéressée ou de la zone a opérer ,au fond du vestibule ,le biseau de l’aiguille en face de l’os .</div><div style="text-align: left;">Des la pénétration ,l’injection se fait doucement jusqu’au blanchiment de la muqueuse(2/3 de la carpule)</div><div style="text-align: left;">*coté buccal :<br />
Introduire l’aiguille ,le biseau toujours en face de l’os à mi distance entre le collet et la région apicale et injecter doucement le dernier 1/3</div><div style="text-align: left;">-Attendre 2à3mn avant de commencer l’acte .</div><div style="text-align: left;">-Cette anesthésie durera 30à 60mn minutes .</div><div style="text-align: left;"><strong><span style="text-decoration: underline;">Indication</span></strong></div><div style="text-align: left;">-Pour l’extraction de toutes les dents maxillaires</div><div style="text-align: left;">-Extraction des dents mandibulaires (Bloc incisivo-canin-prémolaire )</div><div style="text-align: left;"><strong><span style="text-decoration: underline;">Anesthésie péri apicale</span></strong><strong> </strong></div><div style="text-align: left;"><span style="text-decoration: underline;">+ </span><strong><em><span style="text-decoration: underline;">Intra-ligamentaire </span></em></strong><span style="text-decoration: underline;">:</span> elle se fait en 2 temps :<br />
<strong><span style="text-decoration: underline;">-Premier temps :</span></strong><br />
L’aiguille est introduite perpendiculairement à l’axe de la dent, enfoncée dans le bourrelet gingival inter-dentaire, pour infiltrer et anesthésier les ligaments circulaire, face mésiale puis face distale de la dent .<br />
<span style="text-decoration: underline;">-Second temps :</span><br />
Puis l’aiguille est orientée parallèlement à la dent presque verticalement enfoncée carrément dans l’espace desmodontale dans l’alvéole vers l’Apex.</div><div style="text-align: left;"><span style="text-decoration: underline;">Indications </span>: – échec des autres méthodes.<br />
-<a href="http://www.lescoursdentaire.com/tag/desmodontite" rel="external" title="desmodontite">desmodontite</a></div><div style="text-align: left;"><span style="text-decoration: underline;">Avantages</span> : -de très petites quantités suffisent<br />
-bon résultat.</div><div style="text-align: left;"><span style="text-decoration: underline;">Inconvénient </span>: -provoque une ischémie<br />
-nécessite des instruments spéciaux seringue à pression et aiguille fine.</div><div style="text-align: left;">_contre indiqué devant un parodonte affaibli</div><div style="text-align: left;"><span style="text-decoration: underline;">+ </span><strong><em><span style="text-decoration: underline;">Intra septale</span></em></strong><span style="text-decoration: underline;"> :</span></div><div style="text-align: left;">Cette technique est indique lorsque la peri apicale est contre indiquée ou en complément de celle-ci</div><div style="text-align: left;"><strong><em><span style="text-decoration: underline;">Technique</span></em></strong><strong><em> :</em></strong><br />
l’aiguille est introduite au milieu de la papille inter dentaire à 90° par rapport à la corticale. Dès que la pénétration osseuse est réalisée, la solution analgésique est injecter lentement</div><div style="text-align: left;"><strong><em><span style="text-decoration: underline;">Inconvénient :</span></em></strong><em> </em>le principal accident, qui est la nécrose partielle ou complète du septum, est à l’origine de l’abandon de cette technique que l’on ne cite que pour mémoire.</div><div style="text-align: left;"><strong><em><span style="text-decoration: underline;">5-2/Anesthésie régionale</span></em></strong><strong> </strong>: La technique consiste à injecter le produit anesthésique au voisinage immédiat d’un tronc nerveux, de façon à désensibiliser toute la région ou le territoire sous la dépendance de ce tronc nerveux .</div><div style="text-align: left;"><span style="text-decoration: underline;">**</span><strong><span style="text-decoration: underline;">Indication</span></strong><strong> </strong><br />
* L’extraction dentaire en milieu infectée<br />
• intervention étendue</div><div style="text-align: left;">• L’avulsion des molaires mandibulaire<br />
• En <a href="http://www.lescoursdentaire.com/tag/chirurgie" rel="external" title="chirurgie">chirurgie</a> buccale: extraction chirurgicale des dents incluses, enclavées • Traitement des fractures mandibulaires<br />
• L’énucléation des kystes maxillaires</div><div style="text-align: left;"><strong><span style="text-decoration: underline;">***AU MAXILLAIRE SUP*** </span></strong></div><div style="text-align: left;">A) <strong><span style="text-decoration: underline;">Anesthésie du nerf naso-palatin</span></strong></div><div style="text-align: left;">Une branche collatéral du nerf sphéno-palatin, qui est lui-même une branche du nerf maxillaire sup.</div><div style="text-align: left;"><strong><span style="text-decoration: underline;">téchnique </span></strong></div><div style="text-align: left;">La seringue est tenue parallèle à l’axe moyen des deux incisives supérieures, l’aiguille pénètre rapidement au niveau de la papille rétro incisive, on injecte le contenue de la carpule (1.7 à 1.8ml</div><div style="text-align: left;">-Cette technique permet l’insensibilisation du 1/3 antérieur de la voûte palatine, elle est particulièrement intéressante dans les interventions palatines longues et profondes (énucléation d’un kyste du seuil narinaire, désinclusion dentaire…etc.)</div><div style="text-align: left;"><strong><span style="text-decoration: underline;">B)Anesthésie du trou sous orbitaire : </span></strong></div><div style="text-align: left;">Le nerf sous orbitaire donne avant sa sortie par le trou sous orbitaire :</div><div style="text-align: left;">- le nerf dentaire moyen (1et2 pm, racine MP de la 06 + la muqueuse et l’os du coté vestibulaire),</div><div style="text-align: left;">-le nerf dentaire antérieur</div><div style="text-align: left;">*Cette anesthésie se fait au niveau du trou sous orbitaire par voie cutanée et endobuccale</div><div style="text-align: left;"><strong><span style="text-decoration: underline;">Voie cutanée</span></strong><strong> </strong></div><div style="text-align: left;">-localiser le trou sous orbitaire<strong> :</strong>1cm du plancher orbitaire sur la verticale passant par la pupille et 1cm de l’aile du nez avec l’index de la main gauche</div><div style="text-align: left;">-introduire l’aiguille dans le sillon naso-génien</div><div style="text-align: left;">-le canal sous orbitaire est atteint par tâtonnement en se guidant par l’index de la main gauche</div><div style="text-align: left;">-enfoncer l’aiguille doucement de 1à2 cm et injecter doucement</div><div style="text-align: left;">***** l’ anesthésie est obtenue en 5mn et dure 45 mn ******</div><div style="text-align: left;"><strong><em><span style="text-decoration: underline;">Voix endobuccale</span></em></strong><em> :</em>la voix la plus utilisée.<br />
-Placer l’index de la main gauche sur le repère cutané du trou sous orbitaire et dégager la lèvre supérieur avec le pousse pour libérer le fond du vestibule en regard de la région canine.<br />
-l’aiguille est enfoncée dans cette région.<br />
La pointe est perçue par l’index gauche qui la guide jusqu’au trou sous orbitaire(tâtonnement) injecter doucement</div><div style="text-align: left;"><strong><span style="text-decoration: underline;">C) Anesthésie du nerf palatin antérieur</span></strong><span style="text-decoration: underline;"> </span></div><div style="text-align: left;">-Elle se fait au niveau du trou palatin postérieur qui’ est situe a environ 1cm du rebord alvéolaire en regard de la région apicale de la DDS supérieur;l’aiguille est introduite à ce niveau ,l’injection se fait lentement</div><div style="text-align: left;">-On obtient l’anesthésie des 2\3posterieur du palais.</div><div style="text-align: left;"><strong><span style="text-decoration: underline;">D) Anesthésie des nerfs dentaire postérieurs supérieurs </span></strong></div><div style="text-align: left;">-se fait au niveau du trou palatin accessoire situé en arrière de la tubérosité</div><div style="text-align: left;">-L’injection se fait au fond du vestibule le long de la face externe de la tubérosité</div><div style="text-align: left;">-On obtient anesthésie des molaires avec leurs tissus de soutien</div><div style="text-align: left;"><strong><span style="text-decoration: underline;">AU MAXILLAIRE INF </span></strong></div><div style="text-align: left;"><strong><span style="text-decoration: underline;">A)anesthésie du nerf dentaire inférieur à l’épine de spix </span></strong></div><div style="text-align: left;">Elle se fait au niveau de l’épine de spix , elle est très répondue et elle donne un accès direct au le nerf dentaire inférieur avant son entré dans le canal dentaire inférieur .</div><div style="text-align: left;"><strong><span style="text-decoration: underline;">Indication </span></strong></div><div style="text-align: left;">-Extraction des molaires inférieurs</div><div style="text-align: left;">-intervention chirurgicale portant sur la <a href="http://www.lescoursdentaire.com/2422" rel="external" title="mandibule">mandibule</a></div><div style="text-align: left;"><span style="text-decoration: underline;">REMARQUE </span></div><div style="text-align: left;">-Vue l’épaisseur des tables osseuses vestibulaires et linguales des molaires, l’anesthésie para-apicale seule reste insuffisante d’où la nécessité de l’anesthésie tronculaire ou de l’épine par l’avulsion des molaires mandibulaires .</div><div style="text-align: left;">-on doit utiliser anesthésique sans vaso afin d’éviter le risque d’ischémie, car à la mandibule la vascularisation est terminale.</div><div style="text-align: left;"><strong><span style="text-decoration: underline;">technique </span></strong></div><div style="text-align: left;">-On repère au moyen de l’index de la main gauche, le bord antérieur de la branche montante alors que la main droite tient la seringue.</div><div style="text-align: left;">- La seringue et son aiguille sont d’abord dirigées parallèlement aux faces occlusales des molaires à partir de la canine opposée (pointe en regard de la face interne de la branche montante).<br />
-On enfonce l’aiguille de 2 à 3cm jusqu’à retrouver le contact osseux à proximité de l’épine de Spix,L’aiguille est retirée alors de 1mm et la main gauche vient alors maintenir le corps de la seringue, pendant que la main droite vérifie l’absence d’effraction vasculaire en précédant à une aspiration.</div><div style="text-align: left;">-Si cette aspiration ne ramène pas de sang, on injecte alors lentement la totalité du produit anesthésique .</div><div style="text-align: left;">-On repère au moyen de l’index de la main gauche, le bord antérieur de la branche montante alors que la main droite tient la seringue</div><div style="text-align: left;">La seringue et son aiguille sont d’abord dirigées parallèlement aux faces occlusales des molaires à partir de la canine opposée (pointe en regard de la face interne de la branche montante).</div><div style="text-align: left;">-Cette anesthésie prend 5 à 10 mn et dure 1h à 1h30mn.</div><div style="text-align: left;">-Au bout de quelques minutes, des signes d’anesthésie du nerf alvéolaire apparaissent qui sont:<br />
- Engourdissement de l’hémi lèvre inférieure</div><div style="text-align: left;">-Fourmillement au niveau latéral de la langue et commissure du même coté</div><div style="text-align: left;">-</div><div style="text-align: left;">-cette anesthésie nous donne l’insensibilité de la pulpe dentaire, de la muqueuse de coté linguale alors que la muqueuse du coté vestibulaire est innervée par le N buccal, donc nécessité d’ajouter une péri apicale du coté vestibulaire(loco-régionale)</div><div style="text-align: left;"><strong><span style="text-decoration: underline;">B)Anesthésie du nerf mentonnier </span></strong></div><div style="text-align: left;">-Elle permet l’anesthésie de tous le bloc incisivo-canin et prémolaire+la muqueuse vestibulaire , le trou mentonnier se trouve classiquement en dessous et entre les apex des 2 prémolaires</div><div style="text-align: left;">-la technique est la même que la para apicale .</div><div style="text-align: left;"><strong><span style="text-decoration: underline;">C)Anesthésie du nerf lingual</span></strong><strong> </strong></div><div style="text-align: left;">-L’anesthésie consiste en une simple infiltration dans le plancher postérieur en dedans de la dent de sagesse (3ème molaire) inférieure à 1cm environ de la table interne<br />
- Permet d’insensibiliser les 2\3 antérieur de la langue + la muqueuse du plancher +la glande sous maxillaire et sublinguale + la muqueuse linguale.</div><div style="text-align: left;"><strong><span style="text-decoration: underline;">D)Anesthésie du nerf buccal </span></strong>se fait au niveau de la ligne oblique externe,trigone rétro molaire ; en introduisant l’aiguille à la muqueuse buccale en regard de la DDS , puis on injecte la solution anesthésique.<br />
*Elle est indiquée en chirurgie portant sur la muqueuse vestibulaire des molaires inférieures complétant l’anesthésie du nerf dentaire inférieur.<br />
*<span style="text-decoration: underline;">Région à anesthésier</span> : la muq vesti + muq de recouvrement alvéolaire en regard des DDS inf</div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: large;"><span style="font-size: large;">complications</span></span></strong></div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: large;"><span style="font-size: large;"></span></span></strong></div><div style="text-align: left;">complication locale :</div><div style="text-align: left;"><span style="text-decoration: underline;">complication immediate</span></div><div style="text-align: left;">1. injection douloureuse : elle est due :</div><div style="text-align: left;">-produit anesthésique trop froid.</div><div style="text-align: left;">-injection rapide.</div><div style="text-align: left;">-injection en milieu inflammatoire.<span style="text-decoration: underline;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="text-decoration: underline;">CAT :</span></div><div style="text-align: left;">-chauffer la carpule.</div><div style="text-align: left;">-injecter lentement.</div><div style="text-align: left;">-injection à distance du foyer infecté</div><div style="text-align: left;">2. reflex nauséeux : elle est due :</div><div style="text-align: left;">-fuite du produit anesthésique vers l’oropharynx</div><div style="text-align: left;"><span style="text-decoration: underline;">CAT </span><span style="text-decoration: underline;">:</span><span style="text-decoration: underline;"> </span>cracher + rincer la bouche pour éliminer l’excès de l’anesthésie</div><div style="text-align: left;">3. rupture de l’aiguille :</div><div style="text-align: left;">Elle survient à l’occasion d’un mouvement brusque du patient ou dans certain cas d’anesthésie tronculaire.<span style="text-decoration: underline;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="text-decoration: underline;">CAT :</span> -radiographie pour localiser l’aiguille.</div><div style="text-align: left;">-ablation chirurgicale.</div><div style="text-align: left;">-envoyer au service ORL</div><div style="text-align: left;">4. lésion vasculaire : formation d’hématome ou d’ecchymose au point d’injection qui peu aboutir à une obstruction des voies aériennes</div><div style="text-align: left;">5. lésion nerveux : surtout a la tronculaire (a l’épine de spix), elle s’accompagne d’une paralysie faciale transitoire ou de douleur très intense.</div><div style="text-align: left;">6. l’échec de l’anesthésie : il est due :</div><div style="text-align: left;">-erreur technique.</div><div style="text-align: left;">-l’utilisation de l’anesthésie en milieu inflammatoire.</div><div style="text-align: left;">-certain type de maladies (éthylique).</div><div style="text-align: left;">complication tardive</div><div style="text-align: left;">1.<span style="text-decoration: underline;">l’escarre de la fibro-muqueuse : </span></div><div style="text-align: left;">est une nécrose de la muqueuse buccale entourant le point d’injection, elle est très fréquente au niveau du palais, dés l’infiltration de l’aiguille, la muquese palatine environnante devient blanchâtre puis violacée et une semaine plutard apparaît une perte de substance arrondie très douloureuse ; ces pertes de substances sont du généralement à une injection d’anesthésique trop froide ou injection rapide.</div><div style="text-align: left;"><strong>2-</strong><strong><em><span style="text-decoration: underline;">L’alveolite</span></em></strong> :est l’inflammation ou l’infection de l’alvéole déshabité, du en général au vasoconstricteur ,des douleurs apparaissent au 3ème jours après l’acte ,et durent plusieurs jours caractérisées par des douleurs très violentes ; pour calmer ces douleurs, on pose des substances à base d’eugénol comme sédatif.</div><div style="text-align: left;">2.complication generale</div><div style="text-align: left;"><strong><span style="text-decoration: underline;">6-2-a /</span></strong><strong><em><span style="text-decoration: underline;">Les complications neurovegetatives </span></em></strong></div><div style="text-align: left;"><strong>1</strong>-<em><span style="text-decoration: underline;">La lipothymie (un malaise vagal)</span></em> : est un malaise général fréquent, le plus souvent sans perte de conscience totale et cet accident trouve son origine dans plusieurs causes (jeune, émotion et fatigue…),et comme manifestations , le patient a une faiblesse musculaire générale,il est pale recouvert de sueurs et incapable de répondre aux questions posées.<br />
<strong>CAT </strong>:<br />
-arrêter immédiatement les soins<br />
-installer le patient confortablement en position latérale de sécurité (PLS)<br />
-libérer les voies aériennes sup et aérer bien le local<br />
Dés la régression des signes, le praticien peut continuer les suites opératoires.</div><div style="text-align: left;"><strong>2-</strong><strong><em><span style="text-decoration: underline;">La perte de connaissance</span></em></strong> : c’est une interruption de courte durée, la conscience du patient qui traduit une souffrance cérébrale due aux :<br />
-Ralentissement brusque ou arrêt circulatoire de courte durée.<br />
-Toxique : (surdosage ou injection intra vasculaire).<br />
-Hypoxique ; diminution du O2 cérébral.<br />
-Métaboliques : chute de glycémie et la même CAT que la précédente.<br />
<strong>3-</strong><strong><em><span style="text-decoration: underline;">Crises convulsives</span></em></strong> ; il s’agit d’une crise généralisée avec perte de connaissance elle peut survenir après un syndrome prémonitoire négligé ou brutalement, de façon inopiné, le malade perd la connaissance , le corp se raidit, la tête se renverse à l’arrière , les mâchoires se serrent puis apparaît des mouvements convulsifs, brusques et rapides<br />
<strong>CAT</strong> : il faut allonger le patient en PLS au sol pour éviter les traumatismes</div><div style="text-align: left;"><strong>4</strong>-<em><span style="text-decoration: underline;">La syncope cardio-respiratoire</span></em> :plus grave que la perte de connaissance totale et brusque par défaut d’irrigation cérébrale,elle est brève (moins d’ 1 mn),réversible, avec disparition du tonus musculaire qui entraîne un arrêt respiratoire et cardiaque.<br />
<span style="text-decoration: underline;">Son évolution </span>: soit vers réveil brusque avec reprise de circulation dans un cas de syncope brève ; et au délais de 3 mn la syncope aboutit à la mort ou des séquelles cérébrales irréversibles.<br />
<strong>CAT</strong> <img alt=":P" class="wp-smiley" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-includes/images/smilies/icon_razz.gif" /> our les sujets prédisposés, on a recours a une prémédication à visée sédative,anxiolytique, pour cela le choix se porte sur :<br />
-du Valium , 1 cp de 5 ou 10 mg la veille et 1 h avant l’acte .<br />
-de l’Atropine ½ ampoule en IV ou Sous-Cutanée en ¼ h avant l’acte.</div><div style="text-align: left;"><strong><em><span style="text-decoration: underline;">6-2-b/ Complications de surdosage</span></em></strong><strong><span style="text-decoration: underline;"> :</span></strong><br />
L’accident neurologique de surdosage fait suite plus à une injection intra vasculaire qu’à des injections en milieu inflammatoire .<br />
En général le surdosage est du :<br />
A une faute professionnelle (dépassement de la posologie suite à un échec) .<br />
Autre affection telle que (insuffisance hépatique ou cardiaque).</div><div style="text-align: left;"><strong><span style="text-decoration: underline;">6-2-</span></strong><strong><em><span style="text-decoration: underline;">c/ Complications allergiques</span></em></strong><span style="text-decoration: underline;"> </span>: allergie médicamenteuse hypersensibilité comme manifestations cutanéo-muqueuses.<br />
*Un rash érythémateux : visible au niveau du visage, du cou, l’avant bras les mains.<br />
*Un urticaire : très prurigineux au niveau des parties découvertes .<br />
*Un oedème : isolé ou associé au signes précédents , cet oedème siége sur les paupières , les lèvres , la langue ; il est très dangereux quand il siége au niveau de la glotte, entraîne une gène respiratoire (asphyxie).<br />
Et comme manifestations respiratoires , on a le choc anaphylactique.</div><div style="text-align: left;"><strong><span style="text-decoration: underline;">7-<a href="http://www.lescoursdentaire.com/" rel="external" title="conclusion">Conclusion</a></span></strong> :<br />
*Les anesthésies locales et loco-regionales sont aujourd’hui sont considérées par le praticien et le patient comme une étape indispensable à la réalisation d’un grand nombre d’actes ayant pour site la cavité buccale.<br />
*Les solutions anesthésiques sont d’une grande efficacité et procurent à faible dose une analgésie de qualité à condition toute fois qu’elle soit déposée à coté du tissu nerveux en particulier lorsque celui-ci est de gros calibre.<br />
*La connaissance des trajets nerveux principaux devient un facteur déterminant pour réussir dans les meilleures conditions une anesthésie locale.<br />
*De plus , les progrès du matériel en particulier celui à usage unique permettent d’assurer une sécurité optimale pour le patient et l’équipe soignante</div></div>Shrogsitra.com - شروق سترةhttp://www.blogger.com/profile/11746351001625862693noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1352503597265468992.post-13665728655655451842011-03-14T17:04:00.000-07:002011-03-14T17:04:38.975-07:00conduites à tenir devant un hémopathie<div dir="rtl" style="text-align: right;" trbidi="on"><div style="padding-bottom: 10px; padding-left: 10px; padding-right: 10px; padding-top: 10px; text-align: left;"><script type="text/javascript">
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</script></div><h2 style="text-align: left;"><a href="http://www.lescoursdentaire.com/2711" rel="bookmark" title="Permanent link to conduites à tenir devant un hémopathie">conduites à tenir devant un hémopathie</a></h2><div class="entry" style="text-align: left;"><a href="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/image106.png"><img align="left" alt="Hypertrophie gingivale a la ciclosporine" border="0" height="244" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/image_thumb89.png" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; float: left; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="Hypertrophie gingivale a la ciclosporine" width="212" /></a></div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Le <a href="http://www.lescoursdentaire.com/tag/chirurgie" rel="external" title="chirurgie">chirurgie</a>n dentiste peut donner des soins sans pour </b><b>cela qu’il y ait rupture du système vasculo –sanguin. </b></div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Dans ces cas les précautions qu’il doit prendre ne </b><b>présentent aucune particularité chez un hémopathe par </b><b>rapport au patient sain, on peut citer : </b></div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Les soins des caries. </b></div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Les traitements des petites anomalies dentaires. Dans les </b><b>autres situations malheureusement les plus nombreuses, </b><b>sont des interventions qui provoquent l’effraction de </b><b>revêtement muqueux buccal d’où la nécessité d’une prise </b><b>en charge spécifique d’un hémopathe. </b></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>2-Rappels et généralités :</b></div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Définition : </b>Hèmopathe, nom générique de toutes les affections caractérisées par une modification du taux des éléments figurées dans le sang, soit destructives (anémies) soit hyperplasiques (leucémie). </div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Les éléments figures du sang : </b>le sang est une suspension de cellules dans un liquide complexe que l’on appelle plasma, il s’agit d’un tissus vital, la diminution brutale d’un tiers de la masse sanguine peut entraîner un choc mortel c’est un organe volumineux : 5KG. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Plasma :</b> est constitué d’eau, sel minéraux, molécules organiques, glucides, lipides, protides. Après la coagulation, le plasma est dépourvu de fibrinogène constitue le sérum.<b> </b></div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Les cellules : </b>séparables par centrifugation appartiennent à 3 catégories : </div><div class="entry" style="text-align: left;">Globules rouges érythrocytes ou hématies qui transportent l’oxygène grâce à l’hémoglobine. </div><div class="entry" style="text-align: left;">Globules blancs : d’où on trouve les globules blancs circulent et marginal ou adhèrent aux paroi vasculaire. </div><div class="entry" style="text-align: left;">Les plaquettes : thrombocytes leur fonction essentiel est l’hémostase. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Les examens du sang :</b></div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>TP : </b>Temps de coagulation du plasma sanguin en présence de la thromboplastine synonyme de tps de Quick. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Indication : </b></div><div class="entry" style="text-align: left;">Permet d’évaluer globalement l’activité des facteurs de la coagulation de la voie extrinsèque. </div><div class="entry" style="text-align: left;">Sert à rechercher une tendance hémorragique congénitale ou acquise, causée par 1 déficit en facteurs II, V, VII, ou X une atteinte hépatique ou une avitaminose K taux 100%. </div><div class="entry" style="text-align: left;">TQ:15 secondes </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;">Ø<b>TCK : </b>Temps de coagulation du plasma en présence d’un substitut lipidique des plaquettes, la céphaline et d’activateur Koalin. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Indication : </b></div><div class="entry" style="text-align: left;">Permet d’évaluer globalement l’activité du facteur de la coagulation de la voie intrinsèque (coagulation dechenchée par le seul contact du sang avec une surface. </div><div class="entry" style="text-align: left;">Sert à dépister les déficits des facteurs de cette voie dont les facteurs VIII et IX (hémophilies A et B) à surveiller les traitements anticoagulants par l’héparine. 65 à 85 secondes. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>T. de saignement : </b>Durée nécessaire pour qu’une incision de dimension standardisée pratiquée à des fins d’examen cesse de saigner </div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Indication </b></div><div class="entry" style="text-align: left;">Permet une évaluation sensible de l’hémostase primaire et donc une recherche d’une tendance hémorragique due à une anomalie de cette phase. </div><div class="entry" style="text-align: left;">La surveillance de traitements anticoagulants plaquettaires. </div><div class="entry" style="text-align: left;">T.S normal<10mm. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;">Ø<b>T. thrombine: </b>Temps de coagulation du plasma sanguine en présence de thrombine. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Indication</b>: </div><div class="entry" style="text-align: left;">Permet d’évaluer globalement la fibrono- formation (fibrinogène → fibrine) </div><div class="entry" style="text-align: left;">Sert à établir la présence de produits de dégradation du fibrinogène confirmant ainsi une fibrinolyse 2 à 4 secondes. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>d- L’Hémostase :</b></div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>C’est l’ensemble des phénomènes physiologiques, qui </b><b>font cesser spantanément l’hémorragie met en jeu, pour </b><b>le colmatage de la brèche vasculaire, des processus </b><b>complexes : </b></div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Vaso construction réflexe, qui peut réduire le calibre du </b><b>vaisseau sanguin jusqu’à 30%. </b></div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Fixation des plaquettes sur les parois lésées, et </b><b>accumulation grâce au facteur Willebrand qui permet la </b><b>liaison entre les protéines plaquettaires et collagènes des </b><b>parois. </b></div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Formant ainsi le clou plaquettaire ou thrombus blanc → </b><b>Hémostase I. </b></div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Le processus de coagulation va se poursuivre impliquant </b><b>des divers substrats et enzymes plasmatiques. </b></div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Il met en jeu 12 facteurs, ces interactions complexes ont </b><b>pour résultat de transformer une protéine soluble </b><b>fibrinogène en une protéine insoluble la fibrine qui forme </b><b>l’armature du caillot ou thrombus rouge → Hémostase II. </b></div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;">Ø<b>3- Les manifestations buccales des </b><b>hémopathies :</b></div><div class="entry" style="text-align: left;">Les manifestations buccales peuvent être la première manifestation des affections hématologiques précédent plus ou moins longtemps l’ensemble des manifestations <a href="http://www.lescoursdentaire.com/" rel="external" title="clinique">clinique</a>s. </div><div class="entry" style="text-align: left;">Brûlures de la <a href="http://www.lescoursdentaire.com/tag/langue" rel="external" title="langue">langue</a> précédent la glossites des anémies. </div><div class="entry" style="text-align: left;">Gingivorragie chez un malade un peut pale asthénique précède de quelques semaines le tableau complet d’une leucémie aigue. </div><div class="entry" style="text-align: left;">Une hémorragie intarissable à la chute d’une dent temporaire révèle une hémophilie. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>L’importance d’un diagnostic précoce est évidente.</b></div><div class="entry" style="text-align: left;">Mais les manifestations buccales des hémopathies, surtout les manifestations précoce, n’ont aucun caractère pathognomonique. Les signes reconnus n’ont qu’une valeur évocatrice. </div><div class="entry" style="text-align: left;">La pâleur des muqueuses évoque un syndrome anémique. </div><div class="entry" style="text-align: left;">La rougeure un syndrome polyglobulemique. </div><div class="entry" style="text-align: left;">Gingivorragie syndrome hémorragique. </div><div class="entry" style="text-align: left;">Des ulcérations syndrome neutropenique. </div><div class="entry" style="text-align: left;">Hyperplasies gingivales un syndrome leucémique. </div><div class="entry" style="text-align: left;">Le regroupement des signes buccaux est souvent plus évocateur que chaque symptôme isolé d’allure très banale. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Le stomatologiste sera sollicité pour assurer le traitement </b><b>symptomatique de ces manifestations buccales.</b></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>4- Les hémopathies : </b><div class="entry" style="text-align: left;">Ø<b>4-1-Les hémopathies de la série blanche :</b></div><div class="entry" style="text-align: left;">Elle peu se manifestée cliniquement par : </div><div class="entry" style="text-align: left;">Une stomatite : </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Ulcéro-nécrotique, hémorragiques, extensive, avec enduit nécrotique grisâtre. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Hyper- plasique avec languettes inter dentaires tuméfiées et décollées. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Hémorragique avec petite hémorragie spontanée à partir d’une gencive congestive. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Une angine :</b></div><div class="entry" style="text-align: left;">lPseudo –phlegmoneuse, pseudo –membraneuse, ulcéro –membraneuse. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Une tumeur amygdalienne : </b></div><div class="entry" style="text-align: left;">Après un début insidieux sans adénopathie l’apparition d’une tuméfaction amygdalienne douleureuse avec dysphagie devenant ulcérée et nécrotique puis extension à la luette et au voile du palais </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Les mononucléoses infectieuses : </b><div class="entry" style="text-align: left;">§Improprement appelées angine à monocytes elle est secondaire à une contamination par le virus d’Epstein-Bar elle est caractérisée par une hyper leucocytose à 20000 globules blancs, angine hyper thermie adénopathie, splénomégalie. </div><div class="entry" style="text-align: left;">Ø<b>Manifestations buccales :</b></div><div class="entry" style="text-align: left;">-Angine ulcéro-necrotique ou érythémoto –pultacé. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Gingivo –stomatite ulcéro –nécrotique. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Ganglions cervico faciaux axillaires. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Parfois une parotidite et pétéchie palatine. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;">§<b>Agranulocytose : </b>ou granulocytopenie maligne caractérisée par la disparition des leucocytes granuleux du sang. Ce terme proposé d’abord pour désigner une affection autonome presque toujours mortelle. </div><div class="entry" style="text-align: left;">Ø<b>Manifestations buccales :</b></div><div class="entry" style="text-align: left;">-Lésions ulcéro –nécrotique jugale et pharyngiennes d’apparition brutales extensives. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Alitose, sialorrhée, dysphagie. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Réactions ganglionnaires modérées. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Leucémie aigue : </b>une hémopathie maligne caractérisée par l’association :</div><div class="entry" style="text-align: left;">ØD’accumulation dans l’organisme des cellules immatures ou «blastes ». </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØD’une insuffisance de production de la lignée myéloïde normale. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØLes leucémies peuvent se classées comme : </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Leucémie aigue lymphoblastique : qui se rencontre chez l’enfant. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Leucémie aigue myeloblastique : qui se rencontre chez l’adulte. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Manifestations buccales :</b></div><div class="entry" style="text-align: left;">-Hyperplasie gingivale des lèvres, de la langue, des joues. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Lésions ulcéro –nécrotique régulières, profondes mais moins intensives que dans les agranulocytoses. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Tendance hémorragique, gingivorragie spontanée, purpura gingival, ecchymoses jugales et palatines. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Douleurs osseuses et odontalgies. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Adénopathies cervicales.</div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Maladies d’HODGKIN</b><b> : </b>affection maligne caractérisée par la présence de la cellule de Sternberg au niveau d’un tissus ganglionnaire sans l’envahir. </div><div class="entry" style="text-align: left;">Ø<b>Manifestation buccale :</b> elle se basse sur les formes ganglionnaires il s’agit le plus souvent d’une poly-adénopathie bilatérale mais asymétrique faite de ganglions mobiles, fermes indolores, sans péri adénite ; sans suppuration. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;">Ø<b>4-2-Les hémopathies de la série rouge :</b></div><div class="entry" style="text-align: left;">une anémie se définit comme étant une diminution de taux d’hémoglobine dans le sang circulant, c’est-à-dire inférieur à 12g chez la femme et à 13g chez l’homme. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Classification des anémies :</b></div><div class="entry" style="text-align: left;">L’anémie et dites :<b> </b></div><div class="entry" style="text-align: left;">Ø<b>Normochrome : </b>si la concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine est normale.<b> </b></div><div class="entry" style="text-align: left;">Ø<b>Hypochrome :</b> si elle est inférieur à 30%.<b> </b></div><div class="entry" style="text-align: left;">Ø<b>Normocytaire :</b> si le volume globulaire moyen est normal.<b> </b></div><div class="entry" style="text-align: left;">Ø<b>Macrocytaire :</b> si le volume globulaire moyen est supérieur à 110 microns cubes.<b> </b></div><div class="entry" style="text-align: left;">Ø<b>Microcytaire :</b> si le volume moyen est inférieur à 80 microns cubes. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;">Ø<b>Anémie macrocytaires :</b></div><div class="entry" style="text-align: left;">-<strong>Anémie de Biermer (rare en Algérie) :</strong></div><div class="entry" style="text-align: left;">ØElles touchent en générales les sujets âgés, souvent le sexe féminin, l’existence d’antécédents de maladie auto –immune (hypothyroïdie, thyroïdite, insuffisance surrénale) est fréquemment noté chez ces patients. Signe pathognomonique carence en vitamine B12. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Manifestations buccales :</b> glossites de Hunter, signes souvent précoce débute par une atrophie progressive de la langue qui va s’étendre en quelques semaines de la pointe à la base de la langue de couleur rouge vif ,douloureuse. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØCe tableau peut être modifié par des érosions des lésions bulleuses des ulcérations fissuraires ou ovalaires grisâtres douloureuses. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØIl n’existe pas de contres indications au soins ni de précaution particulières à prendre chez ces patients. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Anémie microcytaire hypochrome: </b></div><div class="entry" style="text-align: left;">•<b>Les anémies ferriprives :</b> le fer est présent dans le plasma à des concentration de 60 à190µg /100ml du sang, les besoins augmentent au moment de la grossesse (700mg). Une insuffisance d’apport alimentaire (carence martiale ou une perturbation de l’absorption conduit à une anémie ferriprives). </div><div class="entry" style="text-align: left;">Ø<b>Manifestation buccale :</b></div><div class="entry" style="text-align: left;">-Atrophie diffuse des muqueuses </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Pâleur </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Ulcérations aphtoides au niveau du pointe et bords de la langue et face interne de la joue </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Langue lisse ; rouge ; dépapillée. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Douleurs et sensation de brûlures. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Parfois chéilite angulaire ; fissuration commissurale et dysphagie. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>La thalassémie : </b>affection héréditaire à transmission autosomale récessive, elle se caractérise sur le plan hématologique par une hémolyse de gravitée variable, associée à une érythropoïèse inefficace.<b> </b></div><div class="entry" style="text-align: left;">Ø<b>Manifestation buccale :</b></div><div class="entry" style="text-align: left;">ØPatient petit pour leur age, faciès mongoloïde. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØHypertrophie des maxillaires supérieurs et inférieurs et des malaires. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØMal<a href="http://www.lescoursdentaire.com/2033" rel="external" title="occlusion">occlusion</a> et promaxillie. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Anémie Hypochrome:</b></div><div class="entry" style="text-align: left;">ØDysphagie spasmodique douloureuse. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØChéilite commissurale. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØGlossite dépapillante. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØStomatite généralisée avec muqueuse atrophie lisse, pale, sèche. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>4-3-Les hémopathies hémorragiques :</b></div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Hémorragies par altération vasculaire : </b></div><div class="entry" style="text-align: left;">ØDiminution isolée de la résistance capillaire. Ce qui entraîne un purpura : </div><div class="entry" style="text-align: left;">Ø C’est l’extravasation du sang en dehors dés capillaires se traduisant par dés ecchymoses ; dés pétéchies ces éléments ne s’effacent pas à la pression leurs présence traduit un trouble d’hémostase primaire.</div><div class="entry" style="text-align: left;">Ce purpura peut être : </div><div class="entry" style="text-align: left;">Ø<b>Un Purpura fulminant : </b>des états septicémiques (Méningocoque).<b> </b></div><div class="entry" style="text-align: left;">Ø<b>Un purpura rhumatoïde : </b>avec arthralgie, troubles digestifs.<b> </b></div><div class="entry" style="text-align: left;">Ø<b>Une maladie de Waldenstrom :</b> hyper albulinemie purpura sans anomalies de l’hémostase mais avec résistance capillaire moindre. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;">Ø<b>Hémorragies par altération plaquettaire : </b>Il y a allongement du temps du saignement (TS) hémorragie ecchymose, pétéchies par : </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØDiminution du nombre de plaquettes (thrombopénie) elle peut être :<b> </b></div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Acquise : </b></div><div class="entry" style="text-align: left;">•Prise médicamenteuse. </div><div class="entry" style="text-align: left;">•Maladie virale (oreillons, rubéole).<b> </b></div><div class="entry" style="text-align: left;">-<strong>Idiopathique : </strong></div><div class="entry" style="text-align: left;">•Sans cause apparente. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-<strong>Héréditaire : </strong></div><div class="entry" style="text-align: left;">•<b>Maladie de Will Brand </b></div><div class="entry" style="text-align: left;">ØCette maladie associe un allongement du temps de saignement et du temps de coagulation par déficit en facteur anti –hémophilique A par déficit en facteur de Will Brand et par absence d’adhésivité plaquettaire. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØPar augmentation de nombre des plaquettes (thrombocytose) associant hémorragie et thrombose. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØPar anomalie des plaquettes elles mêmes thrombopathie. </div><div class="entry" style="text-align: left;">lMaladies de Glanz Manni : anomalie d’agréabilité des plaquettes. </div><div class="entry" style="text-align: left;">lDystrophie thrombocytaire. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Anomalies de la coagulation proprement dite :</b>Anomalie de la voie lente avec allongement de TCK.<b> </b></div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>L’hémophilie : </b>c’est une altération génétique transmise suivant le mode récessif lié au sexe, ne s’extériorise que dans le sexe masculin, elle s’accompagne d’une insuffisance de la thromboplastino- formation plasmatique. </div><div class="entry" style="text-align: left;">On distingue : </div><div class="entry" style="text-align: left;">Ø<b>L’hémophilie A par déficit en facteur</b><b> </b><b>VIII :</b><b> </b>une maladie à transmission récessif liée au sexe (femme porteuse non symptomatique transmette l’état au garçons qui seront atteints).<b> </b></div><div class="entry" style="text-align: left;">Ø<b>L’hémophilie B par déficit en facteur</b><b> </b><b>IX : </b><b></b>rare sa symptomatologie est assez proche de l’hémophilie A mais souvent atténuée. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-<strong>Manifestations buccales :</strong></div><div class="entry" style="text-align: left;">ØHémorragie épisodique spontanée ou post –traumatique. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØHémarthrose de l’ATM bien que rare mais peut se produire. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØHématome et ecchymose sous muqueux. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØPseudotumeur, nécrose du tissu osseux rare. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Remarque : </b>la carence en VIT K, l’apparition spontanée des anticoagulants, les lésions hépatiques, des anomalies de fibrinogène : peuvent aussi donner des anomalies de coagulation. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>5- Aplasie médullaire : </b></div><div class="entry" style="text-align: left;">Il s’agit d’un groupe de maladies où existe constamment une réduction des cellules souches, le mécanisme et la cause exacte sont inconnus dans plus de 50% dés cas. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Manifestations buccales :</b></div><div class="entry" style="text-align: left;">ØPâleur des muqueuses en rapport avec l’anémie. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØUlcération buccale : face interne de la joue, gencive, lèvre, langue, ressemblant à des aphtes. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØGingivorragie, pétéchie, ecchymose, en rapport avec la thrombopénie. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØAprès transplantation médullaire : éruption semblable à lichen plan, algie buccale, xérostomie, plaques érythémateuses. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b><u><span style="color: red; font-size: large;">Les conduites à tenir </span></u></b></div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;">-<strong>Devant un malade anémique :</strong></div><div class="entry" style="text-align: left;">ØEtude soigneuse des antécédents personnels familiaux du patient. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØEtude soigneuse des prises médicamenteuses récentes ou chroniques. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØDemander l’accord du médecin traitant et de l’hématologue avant d’envisager un acte chirurgical dans les anémies réfractaires. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØUn bilan d’hémostase est indispensable avant tout acte chirurgical dans les anémies hypochromes avec microcytose (plaquettes, TP, TCK, TS). </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;">ØLe praticien doit tenir compte du retard de cicatrisation possible après un acte chirurgical, cela quand le taux d’hémoglobine est de 10g/l. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØProscrire l’aspirine en cas de thrombopathies et contacter le médecin traitant. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØPas de précautions particulières dans les carences en vitamine B12 et en acide folique sinon éviter les substances irritantes (produits dentaires et bains de bouche). </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØSachez que le traitement à forte dose de fer est responsable de l’apparition de taches noires sur les dents, la langue est d’un goût métallique. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Anémie ferriprive : </b>les soins chirurgicaux non urgents ne seront réaliser que si le taux d’hémoglobine sera au moins égale à 100g/l il peut exister un retard de cicatrisation des plais. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØEn cas d’intervention chirurgicale ou avulsion urgente il faudra surveiller et revoir le patient régulièrement jusqu’à la cicatrisation. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Thalassémie : </b><b>il faut faire les bilans suivants : </b></div><div class="entry" style="text-align: left;">-<strong>taux d’hémoglobine et les hématocrites. </strong></div><div class="entry" style="text-align: left;">-<strong>Prendre contacte avec le médecin traitant </strong></div><div class="entry" style="text-align: left;">Ø<b>Il faut que le praticien sache que le patient peut </b><b>présenter : </b></div><div class="entry" style="text-align: left;">Ø<b>Cardiomégalie ; trouble de rythme, insuffisante </b><b>myocardique. </b></div><div class="entry" style="text-align: left;">Ø<b>Fibrose hépatique, cirrhose, hépatique post </b><b>transfusionnel. </b></div><div class="entry" style="text-align: left;">Ø<b>Lorsque le taux d’hémoglobine est compris entre 80 et </b><b>100g/l seul les soins palliatifs sont réalisés avec </b><b>antibioprophylaxie. </b></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Devant un leucémie aigue et maladie d’Hodgkin :</b></div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Elle dépend de la variété cytologique, de la date de la </b><b>mise en œuvre du traitement, celui-ci consistant en </b><b>l’administration d’une forte polychimiothérapie. </b></div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Le rôle de l’odonto -stomatologiste est également </b><b>important au court de la thérapeutique. </b></div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Avant le traitement d’attaque :</b></div><div class="entry" style="text-align: left;">ØQui consiste à faire « le nettoyage par le vide » et par conséquent, à détruire les cellules blastiques donc a créer une aplasie médullaire complète : il est impératif de mètre la bouche en état de manière a éviter les accidents infectieux locaux pouvant être le point de départ d’une septicémie. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Lors du traitement d’entretient :</b></div><div class="entry" style="text-align: left;">ØTout d’abord, l’apparition des signes bucco –cervicaux déjas étudies peuvent être le signe d’une rechute. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØD’autre part, la surveillance régulière de l’état bucco –dentaire est indispensable à titre prophylactique pour éviter la survenu d’accidents infectieux.</div><div class="entry" style="text-align: left;">ØEnsuite le traitement lui même peut provoquer les accidents toxiques, dont la première manifestation est souvent buccale à type d’ulcération superficielle et précédant de peu les manifestations toxiques générales. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØEnfin, il faut signaler que le traitement polychimiothérapique entraîne souvent la survenu de candidose buccale qu’il faudra dépister et traiter. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Devant un malade sous anticoagulant :</b></div><div class="entry" style="text-align: left;">ØIl faut prendre contact avec le cardiologue, prévoir la possibilitée de remonter le TP (pas d’intervention quand le TP est inférieur à 30%). </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØLe risque d’infection locale est accru : nécessité d’un traitement aintibiothérapique. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØRisque syncopal. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØRisque hémorragique. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØPréparation psychologique du malade « éviter le stress opératoire » médication sédative. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØCertains médicaments potentialisent les antivitamines K : </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Anti –inflammatoire : Aspirine. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Antalgiques : Amidopyrine. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Anti biotique : Cycline, Chloramphénicol. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØD’autres sont inhibiteurs : </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Anti –inflammatoire : Griséfuline. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Sédatifs : Les barbituriques. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><b></b></div><div class="entry" style="text-align: left;">ØIl ne semble pas y avoir de contre indications avec les substances anesthésiques, mais il faut supprimer les vasoconstricteurs chez. </div><div class="entry" style="text-align: left;">lLes angineux. </div><div class="entry" style="text-align: left;">lDans les antécédents d’infractus. </div><div class="entry" style="text-align: left;">lEn cas d’hypertension artérielle. </div><div class="entry" style="text-align: left;">lDans les accidents cérébraux. </div><div class="entry" style="text-align: left;">lEn cas de lésion parodontale : faire un curetage minutieux. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØIntervention terminée : </div><div class="entry" style="text-align: left;">lHémostase soigneuse. </div><div class="entry" style="text-align: left;">lSutures soigneuses. </div><div class="entry" style="text-align: left;">lMèches ou éponges. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><b></b></div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Devant une hémophilie :</b></div><div class="entry" style="text-align: left;">ØOn devra pour tout acte chirurgical chez l’hémophile s’entourer de beaucoup de précautions. En effet, au début tout semblera normal, la coagulation semblera se faire aussitôt après l’acte opératoire. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØLes complications commenceront une heure ou deux après l’intervention il faudra avant tout acte opératoire chez ces sujets : </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØAnamnèse (antécédents hémorragiques) </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØSe mettre en rapport avec le médecin hématologiste. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØAvant une intervention un peu importante, pratiquer une transfusion préventive. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØUne couverture anti biotique s’imposera. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØEviter l’<a href="http://www.lescoursdentaire.com/category/anesthesie" rel="external" title="anesthésie">anesthésie</a> loco régionale. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØEviter les dérivés salicylés pour combattre la douleur. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØProhiber les injections intramusculaires, et tronculaires pour éviter d’éventuels hématomes. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØL’hémophile doit connaitre son groupe sanguin et doit toujours porter sur lui sa carte d’hémophile. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Précautions à prendre devant les soins parodontaux :</b></div><div class="entry" style="text-align: left;">-Détartrage profond ne peut être réaliser que chez des patients ayant reç des fractions anti –hémophiliques </div><div class="entry" style="text-align: left;">-La chirurgie parodontale ne peut être entreprise que si les résultats thérapeutiques compensent le risque des complications postopératoires grave prennent lieux et qu’après traitement substitutif. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Prudence lors de la mise en place du film radiologique, l’utilisation de l’aspirateur chirurgical ou la pompe à salive à fin d’éviter la survenue des hématomes. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Eviter les tronculaires → risques d’obstruction des voies aériennes par un hématome. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Dans l’hémophilie sévère (VIII et IX < à 1%), la thérapeutique substitutive doit précéder tout anesthésie. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Les soins endodontiques sont préférable que les avulsions. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Soins prothétiques et orthodontiques avec prudence chez des patients bien motivés. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Protocole actuel devant une extraction dentaire :</b></div><div class="entry" style="text-align: left;">-Bilan hématologique. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Prendre contact avec l’hématologiste. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Même si l’intervention est prévue sans recours au traitement substitutif en devra disposer des fractions anti –hémophilique. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Regrouper les soins dentaires si le patient reçoit une thérapeutique de substitution. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;">-Anesthésie locale jamais tronculaire. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Maître en place un pansement hémostatique. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Conseiller une alimentation froide et liquide. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Proscrire les bains de bouches. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Chez les enfants éviter d’extraire les dents de lait avant leur expulsion naturelle. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Lors des prescription médicamenteuses : </div><div class="entry" style="text-align: left;">•Proscrire les analgésiques contenant de l’acide salycelique, l’aminophinazone, diphényle butazone. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Les voies sous cutanés et intra musculaires sont contre indiqués→ hématome. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>-Devant une maladie de Wil Brand :</b></div><div class="entry" style="text-align: left;">-L’anesthésie tronculaire est contre indiquée afin d’éviter la formation d’un hématome. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Il existe un léger saignement au point d’injection de l’anesthésie locale qui sera jugulé par une compression locale maintenue 5mn. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Lors d’une intervention chirurgicale il faut : </div><div class="entry" style="text-align: left;">•Corticothérapie (1mg/kg/24h) préopératoire (raccourcir le temps de saignement). </div><div class="entry" style="text-align: left;">•Acide aminocaproique pré et post –opératoire protégera le caillot de l’activité fibrinolytique de la salive. </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Tout les médicaments contenant de l’acide acetylsalicylique ou de la phényle butazone sont contre –indiqué. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>-Devant un purpura :</b></div><div class="entry" style="text-align: left;">Les soins urgents ne seront accomplis qu’on accord avec l’hématologiste les autres différés. </div><div class="entry" style="text-align: left;">Bannir des prescription le médicament qui à déclanché le purpura traduisant la vascularite allergique que ce soit la pénicilline les sulfamides pyrazolés. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Devant une aplasie médullaire :</b></div><div class="entry" style="text-align: left;">ØLe bilan doit dépister toutes les sources d’infections chroniques ou potentielles l’élimination de ses sources par : </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØConseil d’hygiène, bain de bouche, antiseptique, antifongique en alternance. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØIrrigation des ulcérations aux sérums physiologiques fréquents. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØBrossage dentaire prudent ou l’écouvillonnage à l’eau oxygénée. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØPratiquer une couverture antibiotique lors des soins. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØDemander un bilan de l’hémostase avec numération plaquettaire avant tout acte. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>-Devant une hémorragie :</b></div><div class="entry" style="text-align: left;">ØLes plaies, ou déchirures gingivales ou de lambeaux muco –périostes seront nettoyées puis on exercera une compression a l’aide de compresses, enfin on suturera convenablement. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØSi l’hémorragie persiste : </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØUne mèche simple imbibée de thrombose 500 en solution est tassée pli après pli (HEMOCAPROL, REPTILASE). </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØLa thrombose dentaire associée à des éponges de gélatine. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØLe collagène (PANGEN) natif sous forme de compresse. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØDes mèches résorbables surgicel. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØCes pansements sont maintenus par une gouttière en résine scellée sur les dents restantes à l’aide d’une résine molle Hydrocast. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØAssurer le maintient du pansement hémostatique pendant 8 à 10 jours pour que la cicatrisation de la plaie écarte le risque hémorragique. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>A retenir </b></div><div class="entry" style="text-align: left;">Ø- Une prise en charge spécialisée d’un Hémopathe. </div><div class="entry" style="text-align: left;">↓ </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØEffraction du revêtement muqueux </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØL’importance d’un diagnostic précoce est évidente. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØLe stomatologiste sera solliciter pour assurer le traitement symptomatique des manifestations buccales. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;">ØLes hémopathies de la série blanche sont caractérisées par : </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Ulcération, nécrose, réaction ganglionnaire, hyperplasie gingivale. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØLes hémopathies de la série rouge sont caractérisées par : </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Glossite, chéilite, atrophie des muqueuses. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØLes hémopathies hémorragiques sont caractérisées par : </div><div class="entry" style="text-align: left;">-Hémorragie, hématome, ecchymose</div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;">ØUne gingivite spontanée + persistance de saignement gingivale malgré une compression bi digitale 3 minutes répétées + apparition des pétéchies </div><div class="entry" style="text-align: left;">↓↓ </div><div class="entry" style="text-align: left;">Bilan sanguin </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Anémies</b> : </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØBilan d’hémostase. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØAccord du médecin traitant. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØEviter l’aspirine. </div><div class="entry" style="text-align: left;">Ø<b>Leucémie avant le chimio et après :</b></div><div class="entry" style="text-align: left;">ØMise en état de la cavité buccale. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØSurveillance. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØEviter l’infection. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØTraiter les suites de la chimio thérapie. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;">Ø<b>Sous anti coagulant :</b></div><div class="entry" style="text-align: left;">ØTP < 30% → pas d’intervention. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØSutures, hémostase soigneuse. </div><div class="entry" style="text-align: left;"><br />
</div><div class="entry" style="text-align: left;"><b>Hémophilies :</b></div><div class="entry" style="text-align: left;">ØAccord du médecin traitant. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØPas de tronculaire. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØCouverture ATB. </div><div class="entry" style="text-align: left;">ØTransfusion préventive. </div></div></div></div>Shrogsitra.com - شروق سترةhttp://www.blogger.com/profile/11746351001625862693noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1352503597265468992.post-3840999006484108492011-03-14T17:00:00.000-07:002011-03-14T17:00:16.814-07:00Hémostase–Hémostatiques<div dir="rtl" style="text-align: right;" trbidi="on"><h2 style="text-align: left;"><a href="http://www.blogger.com/goog_1419291103" rel="bookmark" title="Permanent link to Hémostase–Hémostatiques">Hémostase–Hémostatiques</a></h2><div class="entry" style="text-align: left;"><a href="http://www.blogger.com/goog_1419291103"><strong><span style="font-size: x-small;"><img align="left" alt="Hémostase–Hémostatiques" border="0" height="184" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/image_thumb91.png" style="background-image: none; border-bottom-width: 0px; border-left-width: 0px; border-right-width: 0px; border-top-width: 0px; display: inline; float: left; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="Hémostase–Hémostatiques" width="244" /></span></strong></a></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">La pratique de la <a href="http://www.blogger.com/goog_1419291103" rel="external" title="chirurgie">chirurgie</a> bucco-maxillo-faciale comporte un risque hémorragique que l’on doit réduire au maximum, ce qui est aisément réalisable en l’absence de notion de terrain hémorragique. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">La notion d’hémorragies spontanées ou provoquées, dont les formes sont très diverses, doit être systématiquement recherchée par un interrogatoire minutieux et précis, complété par une étude des différents temps de l’hémostase. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Il est essentiel de connaître le déroulement physiologique de l’hémostase afin de bien localiser les éventuels troubles qui peuvent survenir, de mettre en œuvre les différents procèdés hémostatiques locaux ou généraux.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><i><strong><span style="font-size: x-small;">2. Rappels </span></strong></i></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Le sang est un liquide rouge, visqueux, circulant dans les artères et dans les veines grâce à l’action de la pompe cardiaque : le cœur. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Le volume sanguin est constitué par des cellules, pour près de sa moitié (érythrocytes, encore appelés hématies ou globules rouges; leucocytes, ou globules blancs; thrombocytes, ou plaquettes), et par le plasma. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Le sang est en équilibre entre deux contraintes : rester liquide pour circuler et devenir solide en cas de lésion vasculaire. L’équilibre est assuré par un ensemble de mécanismes régulateurs, ayant des effets opposés. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><i><strong><span style="font-size: x-small;">3. Définition de l’hémostase</span></strong></i></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">L’hémostase se définit par un complexe de phénomènes intriqués assurant, d’une part, la prévention de saignements spontanés (hémostase permanente) et d’autre part, l’arrêt de l’hémorragie en cas de rupture de la paroi vasculaire (hémostase réactionnelle). </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">L’hémostase résulte d’un équilibre entre : </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">- la formation des caillots : la coagulation </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">- et un mécanisme permettant à l’organisme </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">de se débarrasser d’éventuels thrombi : </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">la fibrinolyse. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Chacun de ces systèmes est lui-même le résultat d’un équilibre entre activateurs et inhibiteurs. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">L’hémostase comprend 3 phases de déroulement : </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">-l’hémostase primaire : ferme la brèche vasculaire en formant un agrégat plaquettaire «thrombus blanc » ; </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">-l’hémostase secondaire : permet la consolidation de cet agrégat par de la fibrine ; </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">-la fibrinolyse : permet la lyse du caillot de fibrine et le retour à une circulation sanguine normale. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><i><strong><span style="font-size: x-small;">4. Hémostase primaire</span></strong></i></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">4.1. Définition : </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">C’est l’ensemble de phénomènes qui , lors d’une plaie vasculaire, aboutissent à la formation d’un agrégat plaquettaire (ou thrombus blanc, ou encore clou plaquettaire.) </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Elle est suffisante pour arrêter l’hémorragie au niveau des petits vaisseaux, insuffisante mais indispensable pour freiner l’hémorragie au niveau des plus gros vaisseaux. Le clou plaquettaire est fragile et devra être consolidé par le réseau de fibrine au cours de l’hémostase secondaire. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">4.2. Principaux facteurs : </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">- Deux éléments cellulaires : cellules endothéliales et plaquettes ; </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">- Deux éléments plasmatiques : facteur Von Willebrand et fibrinogène. Ces deux protéines étant présentes à l’intérieur des plaquettes. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">§Endothélium et paroi vasculaire : </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Toutes les parois vasculaires de l’organisme sont construites sur un schéma identique : </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"><i>* L’intima : est</i> faite d’une couche continue monocellulaire de cellules endothéliales polygonales et allongées orientées dans le sens du flux sanguin, qui contiennent des bâtonnets de stockage du facteur de Willebrand. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">L’endothélium est séparé du sous-endothélium par la membrane basale ; </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"><i>* La média : </i>riche en en fibroblastes et en fibres musculaires qui permettent la vasoconstriction ; </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"><i>* L’adventice : </i>à l’extérieur ; fait le lien avec les autres structures tissulaires péri-vasculaires. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">§plaquettes :</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Les plaquettes sont les plus petits éléments figurés du sang. Elles naissent dans la moelle osseuse (lignée mégacaryocytaire) par fragmentation du cytoplasme des mégacaryocytes. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Ce sont des cellules anucléées contenant des mitochondries et dont la durée de vie moyenne est de l’ordre de dix jours. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Elles sont au nombre de 150-400.000 elts / mm3 de sang.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">A l’état normal, leur forme est discoïde. En réponse à une stimulation, elles changent de forme, deviennent sphériques, puis émettent des pseudopodes</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">§Facteur de Von Willebrand (vWF) : </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Le facteur de Willebrand est une glycoprotéine synthétisée par les cellules endothéliales et les mégacaryocytes. Il est présent dans le plasma, les plaquettes et le sous-endothélium. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Dans le plasma, il circule lié au facteur anti hémophilique A (facteur VIII) qu’il protège contre la protéolyse et intervient d’une façon primordiale dans l’adhésivité des plaquettes au sous endothélium, en réalisant le pont entre les fibres collagènes du sous endothélium et les glycoprotéines GP1b des plaquettes. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">§Fibrinogène : </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Protéine soluble synthétisée par le foie, substrat final de la coagulation. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">4.3. Mécanisme physiologique :</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">4.3.1. Temps vasculaire:</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">En réponse à une brèche vasculaire, l’organisme va agir par 2 vagues successives de vasoconstriction : réflexe qui peut diminuer le calibre du vaisseau jusqu’à 30%, puis hormonale. (Schéma).</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Il y’ à rétraction des parois des vaisseaux, ce qui amène à un ralentissement circulatoire.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">4.3.2. Temps plaquettaire : 4 étapes : </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">4.3.2.1. Adhésion plaquettaire:</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">le traumatisme de l’endothélium rend le collagène accessible, et les plaquettes adhèrent aux fibres de collagène en 1-3 secondes grâce au facteur de Willebrand qui permet la liaison entre les protéines plaquettaires et le collagène des parois. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">4.3.2.2. Sécrétion plaquettaire : release plaquettaire :</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">les plaquettes activées changent de forme et libèrent des substances telles que l’</span></strong><a href="http://www.blogger.com/goog_1419291103"><strong><span style="font-size: x-small;">ADP</span></strong></a><strong><span style="font-size: x-small;"> (acide adénosine di phosphorique), la sérotonine et le facteur 3 plaquettaire. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Ces éléments vont provoquer l’activation d’autres plaquettes et l’agrégation plaquettaire. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">4.3.2.3. Agrégation plaquettaire réversible :</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Provoquée par l’ADP.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Elle aboutit à la formation d’un clou plaquettaire mais celui-ci sera encore perméable par de nombreux canalicules.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Elle nécessite également la présence de 3 autres éléments :</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">-Cations bivalents (Ca2+, Mg2+) ;</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">- Fibrinogène : responsable de la formation des ponts inter plaquettaires ;</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">- Facteur de Willebrand.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">4.3.2.4. Agrégation plaquettaire irréversible : formation du clou plaquettaire </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">L’agrégation des plaquettes devient irréversible en présence de traces de thrombine.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">En fusionnant, les plaquettes perdent ainsi toute individualité morphologique, les canalicules disparaissent, le clou devient imperméable et par conséquent le saignement s’arrête.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><i><strong><span style="font-size: x-small;">Au total, l’hémostase primaire s’achève par le clou plaquettaire ou le thrombus blanc ou encore le clou hémostatique de Hayem que l’on peut définir comme une agrégation plaquettaire en un point lésé de la paroi vasculaire.</span></strong></i></div><div class="entry" style="text-align: left;"><em><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></em></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">4.4. Relation de l’hémostase primaire avec la coagulation : </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">L’hémostase primaire et la coagulation sont dépendantes l’une de l’autre :</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">La thrombine renforce l’agrégation plaquettaire pour la transformer de réversible en irréversible ;</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">L’adhésion-agrégation plaquettaire rend disponible le facteur 3 plaquettaire nécessaire à l’activation focalisée des facteurs VIII et V.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Le caillot fibrineux de la coagulation se joint ensuite au thrombus blanc pour se transformer en caillot fibrino-plaquettaire. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><i><strong><span style="font-size: x-small;">5. Hémostase secondaire : coagulation</span></strong></i></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">La lésion vasculaire déclenche parallèlement à la formation du clou plaquettaire, la coagulation proprement dite. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">5.1. Définition :</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">C’est un phénomène par lequel le sang fluide et circulant se transforme en une masse insoluble et immobile.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">L’étape finale est la transformation d’une protéine soluble, le fibrinogène, en une protéine insoluble, la fibrine, qui forme l’armature du caillot.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">La coagulation comporte une cascade de réactions enzymatiques faisant intervenir de nombreux facteurs tant plasmatiques que plaquettaires, c’est pourquoi il est impossible de séparer l’hémostase primaire de la coagulation. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">5.2. Facteurs de coagulation : </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">•Les facteurs de la coagulation sont classés selon une nomenclature internationale utilisant des chiffres romains allant de I à XIII. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">•Le chiffre VI n’existe pas.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><table cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody>
<tr><td width="61"><strong><span style="font-size: x-small;">Facteurs</span></strong></td><td width="417"><strong><span style="font-size: x-small;">dénomination</span></strong></td></tr>
<tr><td width="61"><strong><span style="font-size: x-small;">I</span></strong></td><td width="417"><strong><span style="font-size: x-small;">Fibrinogène</span></strong></td></tr>
<tr><td width="61"><strong><span style="font-size: x-small;">II</span></strong></td><td width="417"><strong><span style="font-size: x-small;">Prothrombine (IIa = thrombine)</span></strong></td></tr>
<tr><td width="61"><strong><span style="font-size: x-small;">III</span></strong></td><td width="417"><strong><span style="font-size: x-small;">Facteur tissulaire thromboplastique</span></strong></td></tr>
<tr><td width="61"><strong><span style="font-size: x-small;">IV</span></strong></td><td width="417"><strong><span style="font-size: x-small;">Calcium</span></strong></td></tr>
<tr><td width="61"><strong><span style="font-size: x-small;">V</span></strong></td><td width="417"><strong><span style="font-size: x-small;">Proaccélérine</span></strong></td></tr>
<tr><td width="61"><strong><span style="font-size: x-small;">VII</span></strong></td><td width="417"><strong><span style="font-size: x-small;">Proconvertine</span></strong></td></tr>
<tr><td width="61"><strong><span style="font-size: x-small;">VIII</span></strong></td><td width="417"><strong><span style="font-size: x-small;">Facteur antihémophilique A</span></strong></td></tr>
<tr><td width="61"><strong><span style="font-size: x-small;">IX</span></strong></td><td width="417"><strong><span style="font-size: x-small;">Facteur antihémophilique B ou Christmas </span></strong></td></tr>
<tr><td width="61"><strong><span style="font-size: x-small;">X</span></strong></td><td width="417"><strong><span style="font-size: x-small;">Facteur Stuart</span></strong></td></tr>
<tr><td width="61"><strong><span style="font-size: x-small;">XI</span></strong></td><td width="417"><strong><span style="font-size: x-small;">Facteur Rosenthal ou PTA (plasma thromboplastin antecedent)</span></strong></td></tr>
<tr><td width="61"><strong><span style="font-size: x-small;">XII</span></strong></td><td width="417"><strong><span style="font-size: x-small;">Facteur Hageman </span></strong></td></tr>
<tr><td width="61"><strong><span style="font-size: x-small;">XIII</span></strong></td><td width="417"><strong><span style="font-size: x-small;">Facteur stabilisant de la fibrine (FSF)</span></strong></td></tr>
</tbody></table></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">• Il est à remarquer que l’ensemble des facteurs II, V, VII, X est désigné sous le nom de « complexe prothrombinique » dont l’activité moyenne est mesurée par le TQ. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">• A l’exception du facteur XIII qui intervient dans la dernière étape de la coagulation, les autres facteurs interviennent dans l’ordre inverse de leur numérotation ; ainsi le facteur XII initie la coagulation et le facteur I la termine. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">5.3. Mécanisme physiologique :</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">- La coagulation fait suite à l’hémostase primaire et précède la fibrinolyse, </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">- elle met en jeu deux voies, l’une intrinsèque, l’autre extrinsèque, aboutissant à une voie finale commune,</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">- Le facteur Xa est le carrefour de rencontre des deux voies</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">La coagulation est subdivisée en 4 étapes : </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Formation de prothrombinase ou thromboplastinoformation </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Formation de thrombine ou thrombinoformation</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Formation de fibrine ou fibrinoformation</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Rétraction du caillot ou temps thrombo-dynamique </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">5.3.1. Formation de prothrombinase ou thromboplastinoformation :</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Elle se fait par 2 voies différentes:</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><i><strong><span style="font-size: x-small;">è Voie extrinsèque ou voie exogène : </span></strong></i></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">D’origine tissulaire : libération de thromboplastine tissulaire provenant des tissus lésés. Cette voie est essentielle dans l’initiation de la coagulation.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Les facteurs de la réaction sont : le facteur III (facteur tissulaire), le facteur VII (Proconvertine) et le facteur X (Stuart).</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">le facteur III (FT) s’associe au facteur VII pour former un complexe (FT-FVII) qui active rapidement le facteur X.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><i><strong><span style="font-size: x-small;">- Voie intrinsèque ou voie endogène : </span></strong></i></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Contenue dans le plasma. Elle va renforcer la voie exogène.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Les facteurs de la réaction sont : le facteur XII (Hageman), le facteur XI (Rosenthal), le facteur X (Stuart), le facteur IX (antihémophilique B), le facteur VIII (antihémophilique A), les phospholipides de la membrane plaquettaire et le Ca2+.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Le facteur XI activé par le facteur XII vient activer le facteur IX qui devient IXa. Ce dernier se fixe sur les phospholipides de la membrane plaquettaire par l’intermédiaire du Ca2+.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">C’est à ce niveau que le facteur IXa vient ensuite activer le facteur X</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Cette activation n’étant rapide qu’en présence de facteur VIII. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">5.3.2. Formation de thrombine ou thrombinoformation :</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Les voies exogène et endogène mènent toutes deux à l’activation du facteur X.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Les facteurs de la réaction sont : le facteur Xa (Stuart), le facteur V (Proaccélérine), le facteur II (Prothrombine) qui est élaboré au niveau du foie en présence de la vitamine K1.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Le facteur Xa active le facteur V et va former un complexe avec facteur Va en présence de Ca2+ et des phospholipides de la membrane plaquettaire.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Ce complexe encore appelé « prothrombinase » active la prothrombine (II) en thrombine (IIa).</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Le facteur V est également activé par la thrombine formée, ce qui amplifie le phénomène.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">5.3.3. Formation de fibrine ou fibrinoformation :</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Les facteurs de la réaction sont : le facteur XIII (Facteur stabilisant de la fibrine), le facteur IIa (thrombine), le facteur I (fibrinogène) et l’antithrombine inhibiteur de la thrombine.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Sous l’influence de la thrombine ainsi formée, le fibrinogène présent dans le plasma est transformé en fibrine.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Le gel initial de fibrine (Ia) est stabilisé, sous l’action du facteur XIII, en fibrine insoluble donnant ce qu’on appelle « thrombus rouge » ou « caillot sanguin ».</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">5.3.4. Rétraction du caillot ou temps thrombo-dynamique :</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Elle améliore l’obturation de la plaie vasculaire en rapprochant les parois de cette plaie. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Le caillot devient plus ramassé, plus solide, assurant ainsi une hémostase parfaite.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><i><strong><span style="font-size: x-small;">6. Fibrinolyse : phase de destruction</span></strong></i></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">6.1. Définition : </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">C’est un phénomène enzymatique entrainant la destruction de la fibrine et l’élimination du caillot devenu inutile.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">En limitant la quantité de fibrine dans le sang, elle protège l’individu des risques de thromboses, elle a donc un rôle inverse mais complémentaire de celui de la coagulation. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">La fibrinolyse physiologique survient 2-3 jours après la constitution de ce caillot.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">6.2. Facteurs : </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Plasmine : présente dans le sang sous la forme inactive de plasminogène qui est une enzyme spécifique protéolytique élaborée dans le foie ;</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Activateurs : assurent la transformation de plasminogène en plasmine </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">(Urokinase, t-PA…) ;</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Inhibiteurs : permettent au système de rester en équilibre à l’état physiologique.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">6.3. Mécanisme physiologique :</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Sous l’action des activateurs (Urokinase, t-PA…), le plasminogène présent entre les mailles du caillot est transformé en plasmine.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Cette plasmine formée va découper le caillot de fibrine en fragments qui seront éliminés dans la circulation. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Ces fragments sont des produits de dégradation de la fibrine (PDF). </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><i><strong><span style="font-size: x-small;">7. Exploration pré-opératoire de l’hémostase </span></strong></i></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">L’établissement d’un questionnaire médical pré-opératoire complété d’une observation <a href="http://www.blogger.com/goog_1419291103" rel="external" title="clinique">clinique</a> rigoureuse autorise la plupart du temps la planification des soins potentiellement hémorragiques. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">La prescription du bilan sanguin est orientée pour certains patients apparemment en bonne santé mais dont l’interrogatoire et/ou l’examen clinique font suspecter un trouble de l’hémostase et effectuée de façon systématique pour certains patients atteints d’une pathologie en rapport direct avec l’hémostase ou la perturbant. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">7.1. Interrogatoire : </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">L’interrogatoire médical tentera d’être exhaustif, ces objectifs : </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">èDe connaître les pathologies du patient ainsi que sa médication en cours ;</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">èD’orienter nos thérapeutiques, voir de les différer ou de les contre-indiquer.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Il faudra rechercher dans les antécédents personnels et familiaux :</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">* Un saignement prolongé après une blessure minime ou une extraction dentaire ;</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">* Une récidive du saignement après une intervention chirurgicale ; </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">* La survenue d’hémorragies spontanées </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">* Une prise récente d’un traitement anticoagulant, anti-inflammatoire, antalgique, antimitotique ou contraceptif ; </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">* Une intoxication éthylique chronique avec insuffisance hépatique fréquemment associée ;</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">* Une dénutrition ou une malabsorption,</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">* Une insuffisance rénale chronique, une hémopathie, une néoplasie ;</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">* Des antécédents thrombo-emboliques (le risque de thrombose reste supérieur au risque hémorragique).</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Remarque</span><span style="font-size: x-small;"> : <br />
L’age du patient lors du premier accident est intéressant à connaître car les saignements apparaissent d’autant plutôt que la maladie est sévère (l’hémophilie sévère est </span></strong><strong><span style="font-size: x-small;">souvent diagnostiquée dès que l’enfant commence à marcher). <br />
La fréquence des accidents doit être évaluée, de même que leur sévérité ; pour apprécier cette dernière le traitement institué et le recours éventuel aux transfusions permettent de faire une bonne estimation.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">7.2. Examen clinique : </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Aura pour objectif de rechercher la présence de manifestations suggérant un trouble de la coagulation : ecchymoses, pétéchies, hémorragies gingivales abondantes… </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">7.3. Examens d’hémostase les plus courants : </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Les examens d’hémostase ont pour but: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">-Soit d’éliminer une anomalie des plaquettes, de la coagulation ou de la fibrinolyse pouvant être responsable d’un saignement ou favoriser un saignement lié à une cause locale; </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">-Soit de rechercher une anomalie favorisant les thromboses. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">7.3.1. Exploration de l’hémostase primaire: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">7.3.1.1. Temps de saignement (TS): </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Cet examen consiste à pratiquer une incision superficielle, soit au lobe de l’oreille, soit à l’avant-bras et à mesurer le temps nécessaire à l’arrêt du saignement. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Les valeurs normales dépendent de la technique utilisée: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">§ 2-4 mn avec la technique de Duke à l’oreille; </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">§ 2-4 mn avec la technique d’Ivy 3 points à l’avant-bras; </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">§ 4-8 mn avec la technique d’Ivy incision à l’avant-bras. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Un allongement du TS peut être lié à une prise d’aspirine ou de tout médicament qui en contient, dans la semaine qui précède l’examen.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">En dehors de cette éventualité, un allongement du TS est le plus souvent lié à: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">- une thrombopénie; </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">- exceptionnellement à une thrombopathie congénitale; </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">- plus rarement à une thrombopathie acquise ou à une maladie de Willebrand; </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">- une anémie sévere. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">En cas de perturbation, le premier test à demander est donc la numération des plaquettes. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">7.3.1.2. Numération plaquettaire : </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">V.N= 150-400.000 elts/mm3. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Si < 150.000 elts/mm3 è thrombopénie qui se manifeste cliniquement par des purpuras et des saignements spontanés. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">7.3.1.3. Fragilité capillaire (signe du Lacet ou signe de la ventouse): </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Consiste à appliquer une pression au niveau du bras, pendant 5 mn à l’aide d’un garrot. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">L’accumulation du sang qui en résulte provoque l’apparition de pétéchies (petites taches rouges) traduisant l’épanchement de GR hors des vaisseaux. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">En comptant le nombre de pétéchies au pli du coude, sur l’avant bras et sur la main on évalue le degré de fragilité capillaire. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Le test est + si le nombre de pétéchies est > 10.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">7.3.2. Exploration de l’hémostase secondaire: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Deux examens sont pratiqués en première intention: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">7.3.2.1. Temps de Quick (TQ) ou taux de Prothrombine (TP) </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">exploration de la voie extrinsèque: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">VN= 11-13 secondes. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Les résultats s’expriment également en % d’activité prothrombinique et appelé « taux de Prothrombine » ou TP (VN=70-100%)^. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Le TQ est influencé par les facteurs de la voie extrinsèque de la coagulation: F. VIII, X, V, II et fibrinogène. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Les causes les plus fréquentes d’allongement d TQ (abaissement du TP) sont : </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Traitement par les AVK ou l’héparine; </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Insuffisances hépatiques; </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Déficit de facteurs de coagulation; </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Présence d’anticoagulant circulant. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Les examens d’hémostase à demander en présence d’un TQ , si le malade n’est pas sous anticoagulants sont les dosages spécifiques de ces facteurs. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Le TP est fréquemment utilisé pour la surveillance des traitements par les AVK.la zone thérapeutique est de 30-45%. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">L’INR (International Normalized Ratio) correspond au rapport: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">(Indice de Sensibilité Internationale). </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">• Chez les sujets sains, le rapport est voisin de 1. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">• Chez les sujets traités par les AVK, le rapport est > 1; la zone thérapeutique anticoagulante conseillée est 2-3. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">7.3.2.2. Temps de Céphaline + Kaolin (TCK) ou Temps de Céphaline + Activateur (TCA): exploration de la voie intrinsèque: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">VN= 30 secondes. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Ce test explore les facteurs de la coagulation sauf le F. VII. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Le test est allongé: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">-Au cours des traitements par les AVK ou l’héparine; </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">-En présence d’anticoagulant circulant; </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">-En cas d’anomalie sévere en fibrinogène. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Le TCA peut être utilisé pour la surveillance </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">des traitements anticoagulants.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">7.3.2.3. Temps de Howel (TH): </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">VN= 2-2mn 30s. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Le TH explore globalement la coagulation intrinsèque, y compris les plaquettes. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Il est allongé en cas de: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">-Déficit sévere en F. plasmatiques de la voie intrinsèque; </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">-Thrombopénie importante. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Il est essentiellement utilisé pour la surveillance des TRT par l’héparine: un allongement de 2-3 fois le temps du témoin est recherché dans les TRT curatifs. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">7.3.3. Exploration de la fibrinolyse: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">7.3.3.1. Dosage du fibrinogène: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">VN= 2-4g/L </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">-Sa peut être liée à une atteinte hépatique (car il est synthétisé dans le foie) ou une hypo-ou afibrinogénémie congénitale. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">- les du fibrinogène sont observées dans les états inflammatoires (infections, cancers…) et en fin de grossesse. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">7.3.3.2. Dosage des produits de dégradation du fibrinogène (PDF): </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">VN= <20µg/ml. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Les PDF résultent de l’action de la plasmine sur le caillot de fibrine. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Leur témoigne l’ existance d’un syndrome de défibrination: coagulation intra vasculaire disséminée le plus souvent, fibrinolyse primitive exceptionnellement. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><i><strong><span style="font-size: x-small;"> 8. Troubles de l’hémostase </span></strong></i></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">8.1. troubles de l’hémostase primaire: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">-Altération quantitative et /ou qualitative des plaquettes: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">* thrombopénie </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">* thrombocytose </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">* thrombopathie </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">-Déficit en facteur plasmatique : Maladie de Willebrand </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">-Altérations vasculaires: purpuras vasculaires par fragilité capillaire.</span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">8.2. Troubles de l’hémostase secondaire: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">8.2.1. Coagulopathies héréditaires : </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">-<em> </em>L’hémophilie A par déficit en facteur VIII (plus fréquente); </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">- L’hémophilie B par déficit en facteur IX. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">8.2.2. Coagulopathies acquises : </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><i><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></i></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">- Déficit en facteurs Vit K dépendant : (II, VII, IX, et X) </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><i><strong><span style="font-size: x-small;">9. Traitement hémostatique en pratique odonto-stomatologique </span></strong></i></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Deux types d’actions peuvent permettre de juguler une hémorragie: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">9.1. action locale: elle a recours aux moyens locaux: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">- Compression isolée ou associée à des substances coagulantes sur le lieu du saignement; </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">- sutures, ligatures; </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">- électrocoagulation. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">9.2. action générale: elle utilise : </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">-des médications hémostatiques générales, chez le sujet sain dont l’hémostase est parfaitement normale; </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">- des produits curatifs ou substitutifs, qui permettent de corriger un trouble de l’hémostase par apport du facteur déficitaire (hémophilie) ou d’autres substances. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">II- HEMOSTATIQUES </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><i><strong><span style="font-size: x-small;">1. Hémostatiques locaux </span></strong></i></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">1.1. Compression: on distingue: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">1.1.1. Compression immédiate: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">réalisée en per-opératoire au moment du saignement. Elle peut être: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">1.1.1.1. extrinsèque: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Compresse simple ou iodoformée pliée, maintenue serrée sur la plaie, pendant 20-30 mn. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">1.1.1.2. intrinsèque: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Øméchage non résorbable: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">mèche de gaze tassée, plis par plis en accordéon dans la cavité dont on veut assurer l’hémostase (alvéole). </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Lors du déméchage, il existe toujours un risque de reprise de l’hémorragie. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Øméchage résorbable: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Il fait appel à l’utilisation de biomatériaux: gaze de cellulose oxydée (Surgicel, Sorbacel), éponge de gélatine (Spongel)… </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Ces produits sont friables et ne permettent pas d’exercer une véritable compression. Dès qu’ils sont imbibés, ils ont tendance à s’éliminer. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">ØMéchage mixte: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Résulte de l’association des 2 techniques précédentes. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">C’est la méthode qui présente le plus d’avantages. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Ø Colle G.R.F. ( Gélatine-Resorcine-Formol): </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">La plaie doit être asséchée, comblée par une mèche résorbable (Surgicel) que l’on recouvre par la colle préalablement réchauffée. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">On obtient un pansement adhérant et stable. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Ø Colles de fibrine ou colles biologiques (Biocol-Tissucol): </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">§Constituées de fibrinogène humain lyophilisé. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">§Elles permettent d’obtenir un caillot adhérent à la plaie en raison de leur excellente tolérance, de leur pouvoir hémostatique et de leur résistance. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">1.1.2. Compression immédiate: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">1.1.2.1. moyens prothétiques: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Consistent à utiliser les différents types de gouttière assurant </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">une compression et une protection de l’alvéole dans laquelle </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">un méchage a été effectué. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Elles seront réalisables: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">- soit en résine cuite; </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">- soit en résine auto polymérisable; </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">- soit en pâtes thermoplastiques (Stents ou pâte de Kerr); </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">- soit en pâte siliconée (Optosil, Silaplast). </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">L’intrados de ces gouttières peut être tapissé avec une résine souple (Hydrocast). </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">1.1.2.2. Moyens chirurgicaux: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Ils sont utilisés lorsque l’hémorragie siège au niveau des parties molles: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">* ligatures: geste traumatisant dans lequel le serrage maximal du nœud provoque thrombose et nécrose. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">* Sutures: réaliser des points de suture circonscrivant la zone de saignement. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">1.1.2.3. Moyens physiques: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Utilisés seuls ou en association aux moyens chirurgicaux. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Il s’agit de l’éléctrocoagulation ou hémostase électrique qui est réalisée soit à l’aide d’un bistouri électrique, soit par coagulation bipolaire vraie. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><i><strong><span style="font-size: x-small;">1. Hémostatiques généraux </span></strong></i></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Elle réunit les moyens médicaux auxquels le praticien a recours, lorsque les moyens locaux lui paraissent insuffisants. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Avec ces produits, il est possible de corriger, à titre préventif ou curatif, un trouble de la coagulation. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Note importante: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Les IM ou SC sont formellement proscrites chez les malades ayant une maladie hémorragique générale. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><table cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody>
<tr><td width="118"><strong><span style="font-size: x-small;"> </span></strong></td><td width="216"><strong><span style="font-size: x-small;">1.1. ethamsylate (Dicynone) </span></strong><br />
<strong><span style="font-size: x-small;">et dobesilate de calcium (Doxium): </span></strong></td><td width="222"><strong><span style="font-size: x-small;">1.2. Acide epsilon-amino-caproique (Capramol, Hemocaprol) et acide tranexamique (Exacyl, Frenolyse)</span></strong></td></tr>
<tr><td width="118"><strong><span style="font-size: x-small;"> </span></strong></td><td width="216"><strong><span style="font-size: x-small;">Ils augmentent la résistance capillaire et diminuent la perméabilité vasculaire. </span></strong></td><td width="222"><strong><span style="font-size: x-small;">Agissent en bloquant la fibrinolyse physiologique, très actives au niveau de la cavité buccale. </span></strong></td></tr>
<tr><td width="118"><strong><span style="font-size: x-small;">Indications</span></strong></td><td width="216"><strong><span style="font-size: x-small;">prévention des hémorragies aigues</span></strong></td><td width="222"><strong><span style="font-size: x-small;">prévention des hémorragies post-extractionnelles chez l’hémophile. </span></strong></td></tr>
<tr><td width="118"><strong><span style="font-size: x-small;">Contre-indications</span></strong></td><td width="216"><strong><span style="font-size: x-small;">tout risque thrombo-embolique</span></strong></td><td width="222"><strong><span style="font-size: x-small;">risque thrombo-embolique </span></strong><br />
<strong><span style="font-size: x-small;">Grossesse (Capramol) </span></strong></td></tr>
<tr><td width="118"><strong><span style="font-size: x-small;">posologie</span></strong></td><td width="106"><strong><span style="font-size: x-small;">Dicynone: </span></strong><br />
<strong><span style="font-size: x-small;">voie injectable: 250-500mg/j en IM ou SC </span></strong><br />
<strong><span style="font-size: x-small;">voie orale: 750-1500 mg/j</span></strong></td><td width="112"><strong><span style="font-size: x-small;">Doxium: </span></strong><br />
<strong><span style="font-size: x-small;">voie orale: </span></strong><br />
<strong><span style="font-size: x-small;">750-1500 mg/j </span></strong></td><td width="112"><strong><span style="font-size: x-small;">Capramol: </span></strong><br />
<strong><span style="font-size: x-small;">voie injectable: </span></strong><br />
<strong><span style="font-size: x-small;">5-7,5 g/j </span></strong><br />
<strong><span style="font-size: x-small;">voie orale: </span></strong><br />
<strong><span style="font-size: x-small;">16 g/j</span></strong></td><td width="112"><strong><span style="font-size: x-small;">Exacyl: </span></strong><br />
<strong><span style="font-size: x-small;">voie injectable: </span></strong><br />
<strong><span style="font-size: x-small;">0.5-1.5 g </span></strong><br />
<strong><span style="font-size: x-small;">2-3 x /j en IV </span></strong><br />
<strong><span style="font-size: x-small;">voie orale: </span></strong><br />
<strong><span style="font-size: x-small;">25mg/kg </span></strong><br />
<strong><span style="font-size: x-small;">3-4 x /j</span></strong><br />
<strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong><br />
<strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong><br />
</td></tr>
</tbody></table></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">1.3. Produits substitufs ou correctifs: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Corrigent électivement le facteur déficitaire: </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><table cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody>
<tr><td width="157"><strong><span style="font-size: x-small;">Concentrés plaquettaires</span></strong></td><td width="356"><strong><span style="font-size: x-small;">en cas de thrombopénies ou de thrombopathies</span></strong></td></tr>
<tr><td width="157"><strong><span style="font-size: x-small;">Facteurs VIII et IX</span></strong></td><td width="356"><strong><span style="font-size: x-small;">VIII è hémophilie A , IX è hémophilie B</span></strong></td></tr>
<tr><td width="157"><strong><span style="font-size: x-small;">PPSB</span></strong></td><td width="356"><strong><span style="font-size: x-small;">Fraction contenant les F. VII, IX, X et II </span></strong><br />
<strong><span style="font-size: x-small;">Compense le déficit en un ou plusieurs de ces facteurs.</span></strong></td></tr>
<tr><td width="157"><strong><span style="font-size: x-small;">Fibrinogène humain injectable</span></strong></td><td width="356"><strong><span style="font-size: x-small;">Compenser un défaut congénital ou acquis en fibrinogène</span></strong></td></tr>
<tr><td width="157"><strong><span style="font-size: x-small;">Vitamines K</span></strong></td><td width="356"><strong><span style="font-size: x-small;">Nécessaires à la synthèse hépatique des F. II, VII, IX et X. </span></strong><br />
<strong><span style="font-size: x-small;">Utiles dans les cas de carence identifiée par le laboratoire. </span></strong></td></tr>
<tr><td width="157"><strong><span style="font-size: x-small;">Plasma frais congelé (P.C.F)</span></strong></td><td width="356"><strong><span style="font-size: x-small;">Réservé aux situations pour lesquelles aucun produit de substitution ne peut être proposé telles que les hémorragies graves avec déficit global et majeur en F. de coagulation.</span></strong></td></tr>
</tbody></table></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><i><strong><span style="font-size: x-small;">Conclusion</span></strong></i></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">La pratique odonto-stomatologique présente une bonne connaissance de la physiologie sanguine et des facteurs susceptibles de l’influencer, ceci à la fois pour résoudre des problèmes et d’éviter d’en créer. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Les progrès dans la maitrise de l’hémorragie ou de la thrombose paraissent ainsi plutôt devoir être étendus du coté des biomatériaux que des médicaments proprement dits. </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><i><strong><span style="font-size: x-small;">Bibliographie </span></strong></i></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Ch. Descrozailles « actualités odonto-stomatologiques -cardiologie et odonto-stomatologie- (p 248-265 / 275-280); </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">J.P Cavaillon – P.Girard – R. Noto « manuel des urgences en pratique odonto-stomatologique » Masson (p 126-131 / 318-330). </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Patricck Girard – Guy Penne – Patrick Missika « médecine et chirurgie dentaire problèmes médicaux en pratique quotidienne » </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">Edition cdp (p 1024-1035); </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">EMC Stomatologie Tome 7 (22-090-G-10). </span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;"></span></strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: x-small;">sites internet: Wikipédia, etudiant infirmier.com<u> </u></span></strong></div></div>Shrogsitra.com - شروق سترةhttp://www.blogger.com/profile/11746351001625862693noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1352503597265468992.post-48235328370061646622011-03-14T16:12:00.000-07:002011-03-14T16:12:52.481-07:00anesthesie en odontologie conservatrice<div dir="rtl" style="text-align: right;" trbidi="on"><div style="text-align: left;"></div><script type="text/javascript">
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</script></div><h2 style="text-align: left;"><a href="http://www.lescoursdentaire.com/1291" rel="bookmark" title="Permanent link to anesthesie en odontologie conservatrice">anesthesie en odontologie conservatrice</a></h2><div class="entry" style="text-align: left;"><img align="left" alt="clip_image011" border="0" height="163" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image011_thumb3.jpg" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; float: left; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image011" width="244" /></div><div class="entry" style="text-align: left;">Le contrôle de la douleur reste le seul moyen de confort opératoire pour le succés de nos intervention endodontique,chirurgicale…….</div><div class="entry" style="text-align: left;">Pour cela il reste nécéssaire d’avoir en connaissance le mode d’action,les propriétés,les indications des anesthésique ainsi que l’utilisation d’un matériel adéquat pour gagner la confiance de nos patient.</div><div class="entry" style="text-align: left;">II- Historique :</div><div class="entry" style="text-align: left;">La contribution des dentistes au développement de l’<a href="http://www.lescoursdentaire.com/category/anesthesie" rel="external" title="anesthésie">anesthésie</a> locale a été importante et quelques dates méritent d’être retenues.</div><div class="entry" style="text-align: left;">-1844 HORACE WELLES utilisent pour la première fois le péroxyde d’azote ( gaz anesthésique).</div><div class="entry" style="text-align: left;">-1863 TRAVAZ vétérinaire français invente la première seringue épidermique métallique .</div><div class="entry" style="text-align: left;">-1864 KOLLER découvre les propriétés anesthésiques de la cocaïne.</div><div class="entry" style="text-align: left;">-1884 HALSTED exécute la première anesthésie tronculaire du nerf entaire inférieur.</div><div class="entry" style="text-align: left;">-1904 EINHORN synthétise la cocaïne.</div><div class="entry" style="text-align: left;">-1917 COOK invente la carpule.</div><div class="entry" style="text-align: left;">-1943 LÖFGREN synthétise la lidocaine, premier anesthésique local à liaison amide.</div><div class="entry" style="text-align: left;">-1957 l’introduction de la serigue à harpon pour aspiration</div><div class="entry" style="text-align: left;">-1959 l’apparition des premières seringues jetables.</div><div class="entry" style="text-align: left;">III- Rappel :</div><div class="entry" style="text-align: left;">III-1- Rappel de Neuro-Physiologie :</div><div class="entry" style="text-align: left;">a- Définition du Neurone (cellule nerveuse) :</div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong></strong>Le neurone est un type de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cellule_%28biologie%29">cellule</a> différenciée, composant avec les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cellule_gliale">cellules <em>gliales</em></a>, le tissu nerveux. Ce sont les neurones qui constituent l’unité fonctionnelle du système nerveux, les cellules gliales assurant le soutien et la nutrition des neurones,</div><div class="entry" style="text-align: left;">On estime que le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_nerveux">système nerveux</a> humain comprend environ 100 milliards de neurones. Les neurones assurent la transmission d’un signal que l’on nomme influx nerveux.</div><div class="entry" style="text-align: left;"><a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/3d/Neuronehisto.jpg"><img alt="clip_image001" border="0" height="244" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image0012.jpg" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; margin: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image001" width="205" /></a> <a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/19/Neuron-figure-fr.svg"><img alt="clip_image003" border="0" height="240" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image0037.gif" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; margin: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image003" width="164" /></a></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong>b-Conduction nerveuse :</strong></div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong></strong><strong>۩</strong><strong>-Bases éléctrophysiologiques de la genèse du potentiel d’action :</strong></div><div class="entry" style="text-align: left;">La transmission nerveuse se manifeste par le passage des flux ioniques allant du milieu intracellulaire vers le milieu extracellulaire ou l’inverse.</div><div class="entry" style="text-align: left;">Les flux sont déterminés par les différence de charge et de concentration des ions NA+ et K+ .</div><div class="entry" style="text-align: left;">Le potentiel d’action est donc une dépolarisation transitoire de la membrane qui permet une entrée massive des ions Na+ dans la cellule nerveuse.</div><div class="entry" style="text-align: left;"><strong>۩</strong><strong>-Canaux sodiques : </strong></div><div class="entry" style="text-align: left;">Le canal sodique s’agit d’un canal ionique qui permet l’entrée dans la cellule de l’ion sodium Na+.</div><div class="entry" style="text-align: left;">Les médicaments faisant intervenir les canaux sodiques sont des anesthésiques locaux tel que : la lidocaïne, les antiarythmiques , les anticonvulsivants et les diurétiques.</div><div class="entry" style="text-align: left;">Lors d’une dépolarisation ,il passe à l’etat actif,il s’ouvre et le courant sodique devient maximale puis rediminue ,devient nul ,le canale devient inactivé.</div><div class="entry" style="text-align: left;">III-2-INNERVATION</div><div class="entry" style="text-align: left;">a-INNERVATION MAXILLO-FACIALE :</div><div class="entry" style="text-align: left;">L’innervation sensitive de la face depend du :</div><div class="entry" style="text-align: left;">TRIJUMEAU (V paire cranienne) :composé de 2 racines ,sensitive et</div><div class="entry" style="text-align: left;">motrice.</div><div class="entry" style="text-align: left;">Les corps cellulaire de la racine sensitive sont regroupées dans le <strong>ganglion de Gasser </strong>qui présente une organisation stomatologique correspondant aux 3 branches afférentes :</div><div class="entry" style="text-align: left;">- Le Nerf Ophtalmique de Willis</div><div class="entry" style="text-align: left;">- Le nerf maxillaire superieure</div><div class="entry" style="text-align: left;">- Le nerf maxillaire inferieure</div><div class="entry" style="text-align: left;">b-L’INNERVATION DE L’ENDODONTE :</div><div class="entry" style="text-align: left;">Comparativement à d’autre organes sensoriels,l’innervation de la dent atteint son degrés final de maturation tardivement (2 ans après l’éruption dentaire)</div><div class="entry" style="text-align: left;">-Innervation sensitive : assurée par le nerf dentaire (supérieur et inférieur) chaque nerf donne au niveau apicale deux contingents : un parodontale l’autre dentaire responsable de l’innervation endodontique</div><div class="entry" style="text-align: left;">Ses fibres peuvent être myélinisées à conduction rapide qui véhicule la douleur aigue et vive ,</div><div class="entry" style="text-align: left;">ou amyélinique à conduction lente , transmette les douleurs lentes sourdes ou à types de brûlure</div><div class="entry" style="text-align: left;">-Innervation neurovégétative : elle est exclusivement orthosympathique , en effet la présence de fibre parasympathique dans la pulpe est suggérée.</div><div class="entry" style="text-align: left;"><a href="" name="978947"></a>IV-DEFINITIONS :</div><div class="entry" style="text-align: left;">4-1-L’anesthesie : est dérivée d’un mot grec = absence de la faculté de sentir. Il s’agit donc de la privation générale ou partielle de la sensation.</div><div class="entry" style="text-align: left;">En d’<a href="http://www.lescoursdentaire.com/category/oc" rel="external" title="odontologie conservatrice">odontologie conservatrice</a> l’anesthésie a pour but la suppression de la douleur provoquée par un acte opératoire.</div><div class="entry" style="text-align: left;"><ul><li>-L’anesthesie locale : c’est la perte de sensibilité d’une région limitée obtenue par contact immédiat des fibres nerveuses interrompant ainsi la fonction nerveuse de façon spécifique et transitoire.</li>
<li>- L’anesthésie régionale : est une anesthésie locale appliquée directement à un tronc nerveux , intéressant une région : d’après BENETT elle entraîne l’abolition des sensations douloureuses dans un territoire spécifique sans perte de conscience avec suppression de toutes les autres sensations et disparition de la motricité.</li>
</ul></div><ul><li><div style="text-align: left;">- L’anesthésie générale : peut se définir comme un état d’inconscience réversible provoqué par des drogues (anesthésiques) avec disparition de la perception douloureuse dans tout l’organisme.</div></li>
</ul><div style="text-align: left;">4. 4-2-L’anesthésique : sont des drogues (substance) destinées à bloquer d’une façon sélective et réversible la conduction nerveuse, c à d sensitive, sensorielle, sympathique et parasympathique et motrice. Ils permettent de supprimer la sensibilité douloureuse sans altération de la conscience</div><div style="text-align: left;">On à 2 type d’anesthésique :</div><div style="text-align: left;"><table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" style="text-align: left;"><tbody>
<tr><td width="100%"><strong>a- Les anesthésiques de surface</strong></td></tr>
<tr><td valign="top" width="93%"><strong>Les </strong>cryosprays<strong> ou anesthésiques par réfrigération </strong><br />
<strong>Les solutions anesthésiques sont conditionnées en sprays, sous forme de gel, de crème, de liquide ou imprégnants de boulettes de coton ou de buvard </strong><br />
<strong>L’action de ces produits est limitée et superficielle mais elle facilitent la relation thérapeutique (enfants ou adultes craintifs)</strong></td></tr>
</tbody></table></div><div style="text-align: left;"><table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" style="text-align: left;"><tbody>
<tr><td valign="top"><strong>b-</strong></td><td width="100%"><a href="" name="2"></a><strong>Les solutions injectables</strong></td></tr>
<tr><td width="7%"><table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody>
<tr><td><strong></strong></td></tr>
</tbody></table><strong></strong></td><td valign="top" width="93%"><strong>Elles sont vendus en cartouche sous emballage hygiénique de 10 cartouches </strong><br />
<strong>La cartouche contient </strong><br />
<strong>• La molécule anesthésique </strong><br />
<strong>• Le vasoconstricteur </strong><br />
<strong>• Les conservateurs</strong><br />
<strong></strong></td></tr>
</tbody></table></div><div style="text-align: left;">V- LES ANESTHESIQUE LOCAUX :</div><div style="text-align: left;">V-1-STRUCTURE CHIMIQUE ET CLASSIFICATION DES ANESTHESIQUE LOCAUX :</div><div style="text-align: left;">En 1946 LOFGREN le premier décrit un schéma de la structure des AL, repris par DENSON et NAZOIT</div><div style="text-align: left;">Il se compose d’un pole lipophile et d’un pole hydrophile séparés par une chaine intermédiaire :</div><div style="text-align: left;">v Le pole lipophile (hydrophobe) est un cycle aromatique</div><div style="text-align: left;">v Le pole hydrophile est un groupement amine</div><div style="text-align: left;">v Une chaine intermédiaire possède soit une liaison ester soit une liaison amide déterminant deux groupes :</div><div style="text-align: left;">a. Les amino-esters (la procaine et la tétracaine)</div><div style="text-align: left;">b. Les amino-amides (les plus utilisés maintenant : lidocaine, mépivacaine, ropivacaine)</div><div style="text-align: left;">Bien sur des modification peuvent intervenir à un niveau quelconque de l’AL (pole lipophile ou au niveau de la chaîne intermédiaire), entraînant et expliquant leur différences de puissance, d’activité, et de toxicité.</div><div style="text-align: left;"><a href="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image0052.jpg"><img alt="clip_image005" border="0" height="90" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image005_thumb2.jpg" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; margin: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image005" width="244" /></a></div><div style="text-align: left;">Pôle lipophile chaine pôle hydrophile</div><div style="text-align: left;">intermediaire</div><div style="text-align: left;">V-2- MECANISME D’ACTION DES ANESTHESIQUE LOCAUX :</div><div style="text-align: left;">a- BLOCAGE DU CANAL SODIQUE :</div><div style="text-align: left;">Le blocage se fait par une interaction de l’AL avec le site récepteur spécifique lié à ce canal réduisant ainsi la perméabilité du canal sodique à l’ion Na+ d’ou un blocage de l’influx nerveux</div><div style="text-align: left;"><strong><em><a href="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image0066.gif"><img alt="clip_image006" border="0" height="134" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image006_thumb6.gif" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; margin: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image006" width="200" /></a></em></strong></div><div style="text-align: left;"><a href="" name="978949"></a><strong><em>Site d’action d’un anesthésique local (AL)</em></strong></div><div style="text-align: left;">b- FIBRE NERVEUSE ET EFFET DES A L :</div><div style="text-align: left;">Les nerfs sont divisés selon :</div><div style="text-align: left;">-leur diamètre</div><div style="text-align: left;">-leur rapidité de conduction</div><div style="text-align: left;">-leur fonction</div><div style="text-align: left;">-leur myélinisation (myélinisées et non myélinisées).</div><div style="text-align: left;">Dans les fibres non myélinisées,l’axone est en conact direct avec le milieu extracellulaire, la conduction obéit à la loi du «tout ou rien ».</div><div style="text-align: left;">Dans les fibre myélinisés la conduction de l’influx nerveux se fait donc en sautant d’un nœud à l’autre.</div><div style="text-align: left;">Ce blocage peut etre différentiel en blocant les fibres sensitives sans altérer les fibre motrices ceci est le cas de :La bupivacaine et la ropivacaine.</div><div style="text-align: left;">V-3-CARACTERISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES DES A L :</div><div style="text-align: left;">L’action pharmacologique des AL dépend de sa solubilité dans les liquides, de sa liaison aux protéines, et de son pka</div><div style="text-align: left;">a-la liposolubilité : l’activité d’un AL dépend de son passage à travers les membranes nerveuses donc de sa liposolubilité,</div><div style="text-align: left;">b-Liaison aux protéines : plus le taux de liaison aux protéines de plasma sera élevé plus la durée d’action de l’AL est longue, cette fixation réduit la quantité d’AL disponible pour agir sur le nerf mais constitue un réservoir fonctionnel libérant progressivement l’AL.</div><div style="text-align: left;">c-Pka <strong>:</strong><strong> </strong>Les AL sont des bases faibles à Pka compris entre 7,8 et 8,9.</div><div style="text-align: left;">Ceux dont le Pka est le plus proche du PH physiologique ( ≈ 7 ) diffusent le plus rapidement à travers la membrane nerveuse par leur faible potentiel d’ionisation.</div><div style="text-align: left;"><a href="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image0083.jpg"><img alt="clip_image008" border="0" height="89" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image008_thumb3.jpg" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; margin: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image008" width="244" /></a></div><div style="text-align: left;">V-4 PRINCIPAUX CARACTERES PHARMACOCINETIQUE :</div><div style="text-align: left;">Lors de l’injection des AL on note une distribution du produit ainsi qu’une absorption systématique, jouant un rộle dans leur action mais aussi dans leur toxicité .</div><div style="text-align: left;">a-Distribution locale :</div><div style="text-align: left;">Est influencée par : -vitesse et volume d’injection</div><div style="text-align: left;">-débit sanguin locale</div><div style="text-align: left;">-propriétés physicochimique du produit</div><div style="text-align: left;">-adjonction de vasoconstricteurs</div><div style="text-align: left;">b- Absorption systémique :</div><div style="text-align: left;">Après injection,une partie ,une partie de la dose rejoint sa cible tendis que l’autre passe dans la circulation systémique.</div><div style="text-align: left;">Cette absorption varie en fonction de :</div><div style="text-align: left;">-la vascularisation</div><div style="text-align: left;">- propriétés physicochimique du produit</div><div style="text-align: left;">-l’ajout de vasoconstricteurs qui diminuent le taux d’absorption</div><div style="text-align: left;">donc diminuent leur toxicité.</div><div style="text-align: left;">c- Distribution générale :</div><div style="text-align: left;">Après absorption au niveau des sites d’injection ,les AL sont provisoirement captés par le poumon ensuite se distribuent vers tout l’organisme tout en se décomposant en fonction du temps traduisant ainsi le métabolisme et l’excrétion des AL.</div><div style="text-align: left;">d-Métabolisme :</div><div style="text-align: left;">• Les <strong>esters:</strong> sont hydrolysés par les cholinestérases plasmatiques qui</div><div style="text-align: left;">libèrent l’acide para-amino-benzoïque</div><div style="text-align: left;">• Les <strong>amides:</strong> sont hydrolysés par le foie en divers composés hydrosolubles rarement associés à des réactions allergiques .</div><div style="text-align: left;">• Les <strong>métabolites hydrosolubles</strong>, des esters comme des amides sont</div><div style="text-align: left;">sécrétés par les <strong>reins</strong> (élimination urinaire).</div><div style="text-align: left;">V-5-PRINCIPAUX ANESTHESIQUE LOCAUX :</div><div style="text-align: left;">a- Cocaïne :</div><div style="text-align: left;">la cocaïne est un alcaloïde extraite de la coca.</div><div style="text-align: left;">Elle est la seule à avoir un effet double :</div><div style="text-align: left;">-Induire une anesthésie locale</div><div style="text-align: left;">-Et une vasoconstriction</div><div style="text-align: left;">Elle est utilisée en topique seulement en solution à 4%.</div><div style="text-align: left;">Vue ses réaction toxiques (200mg dose très toxique, 1,20g dose mortel)</div><div style="text-align: left;">font que son emploie soit réduit .</div><div style="text-align: left;">b-ANESTHESIQUES LOCAUX A FONCTION ESTER :</div><div style="text-align: left;">☺-Procaine (Novocaine) :</div><div style="text-align: left;">-Synthétisé par Einhorn en 1905</div><div style="text-align: left;">-Elle a une courte durée d’action</div><div style="text-align: left;">-Vasodilatatrice → Absorbée rapidement → D’où la necessité</div><div style="text-align: left;">d’ajout de vasoconstricteur</div><div style="text-align: left;">-Dégradation lente → Toxicité augmentée.</div><div style="text-align: left;">☻-Tétracaine (Pantocaine) :</div><div style="text-align: left;">-Durée d’action longue</div><div style="text-align: left;">-Possède une puissance anesthésique plus forte que la procaine.</div><div style="text-align: left;">-Mais a des propriétés allergissantes.</div><div style="text-align: left;">c- ANESTHESIQUE LOCAUX A FONCTION AMIDE :</div><div style="text-align: left;"><span style="text-decoration: underline;">1-Lidocaine (Xylocaine) :</span></div><div style="text-align: left;">-Synthetisée en 1946 par Lộfgren.</div><div style="text-align: left;">-Possède un Pka de 7.8 (proche du milieu intrinsèque) lui</div><div style="text-align: left;">donnant une puissance anesthésique et une longue durée d’action.</div><div style="text-align: left;">-La lidocaine diffuse plus ou moin vite suivant plusieurs facteurs :</div><div style="text-align: left;">-Quantité et concentration utilisées.</div><div style="text-align: left;">-Adjonction de substances vasoconstrictrices.</div><div style="text-align: left;">-Site d’injection .</div><div style="text-align: left;">-Modes d’application :</div><div style="text-align: left;">-Par pulvérisation ou par temponnement à 5%, elle agit</div><div style="text-align: left;">en 5 mn pour une durée de 10-30 mn.</div><div style="text-align: left;">-Peut être appliquée en gel à 2%</div><div style="text-align: left;">• par infiltration, on utilise 2 à 60ml de solution de 0.5 à 2% avec adrénaline au 1/200000 ou sans adrénaline. elle agit en 5 mn pour une durée de 10-30mn . -Son métabolisme est essentiellement hépatique.</div><div style="text-align: left;"><span style="text-decoration: underline;">2-Prilocaine (Citanest):</span></div><div style="text-align: left;">-possède une durée d’action plus longue que la lidocaine.</div><div style="text-align: left;">-Son métabolisme est rapide → Toxicité peu importante.</div><div style="text-align: left;">-Est très efficace à la dose de 0.5% surtout par infiltration</div><div style="text-align: left;"><span style="text-decoration: underline;">3-Etidocaine (Duranest) :</span></div><div style="text-align: left;">-Est 3 fois plus puissante que la lidocaine</div><div style="text-align: left;">-Délai d’action court</div><div style="text-align: left;">-Connu pour ses propriétés anticonvulsivantes</div><div style="text-align: left;">-Possède un effet cardiotoxique > que la lidocaine mais < à la</div><div style="text-align: left;">bupivacaine.</div><div style="text-align: left;">- On utilise des solutions de 0.5 à 1.5% adrénalisée à 1/200000</div><div style="text-align: left;"><span style="text-decoration: underline;">4-Mepivacaine (SCADICAINE ,CARBOCAINE) :</span></div><div style="text-align: left;">-Indiquée chez les hypertendues ,les cardiaques et les diabétiques.</div><div style="text-align: left;">- posséde un Pka peu élevé qui favorise sa diffusion tissulaire</div><div style="text-align: left;">-Sa resorption est rapide</div><div style="text-align: left;">-Durée d’action longue</div><div style="text-align: left;">-Contre indiqué chez la femme enceinte (le fœtus la metabolise mal)</div><div style="text-align: left;">- Employée pour les anésthésies par infiltration de 1% à 2%</div><div style="text-align: left;"><span style="text-decoration: underline;">5-Articaine (ALPHACAINE) :</span></div><div style="text-align: left;">-Se présente en solution à 4 %</div><div style="text-align: left;">- Forte liaison au proteines</div><div style="text-align: left;">- Moins liposoluble</div><div style="text-align: left;">-Passe moin la barrière placentaires</div><div style="text-align: left;">-c’est l’AL de choix pour la femme en ceinte.</div><div style="text-align: left;"><span style="text-decoration: underline;">6-Bupivacaine(MARCAINE) :</span></div><div style="text-align: left;">-Sa liposolubilité est 10 fois celle de la lidocaine.</div><div style="text-align: left;">-Metabolisme essentielement hepatique</div><div style="text-align: left;">-Est 4 fois plus puissante que la lidocaine et la mepivacaine</div><div style="text-align: left;">-Durée d’action longue</div><div style="text-align: left;">-Se presente en solution de 0.25 à 0.50% avec ou sans adrenaline</div><div style="text-align: left;"><span style="text-decoration: underline;">7-Ropivacaine :</span></div><div style="text-align: left;">-Commercialisée en 1996</div><div style="text-align: left;">-ressemble à la bupivacaine avec une liposolubilité 4 fois moindre</div><div style="text-align: left;">-moins toxique.</div><div style="text-align: left;">V-6 LES VASOCONSRICTEURS :</div><div style="text-align: left;">Tous les AL (sauf aprocaine,mepivacaine et pyrrocaine) entrainent une vasodilatation par abaissement du tonus des muscles lissses des vaisseaux.→ Elimination rapide → Durée d’action faible.</div><div style="text-align: left;">a- Définition :</div><div style="text-align: left;">Les vasoconstricteurs encore appelées sympathomimétique sont similaires aux médiateurs du système nerveux sympathique, et sont classés en 2 familles :</div><div style="text-align: left;">1-les catécholamines :</div><div style="text-align: left;"><span style="text-decoration: underline;">- l’adrénaline (épinéphrine) :</span></div><div style="text-align: left;">Est le produit le plus utilisé ; l’adrénaline compense l’action <strong>dépressive</strong> des anesthésiques locaux sur le coeur et la circulation en agissant sur les récepteurs adrénergiques α, β1 et β2 et tout le <strong>système sympathique</strong></div><div style="text-align: left;">• Utilisé à des concentrations de 1/100000 (1mg/100ml) ou de 1/200000 (2mg/100ml)</div><div style="text-align: left;"><span style="text-decoration: underline;">-la noradrénaline (norépinéphrine) </span>: possède des effets</div><div style="text-align: left;">secondaire 9 fois > que l’adrenaline .</div><div style="text-align: left;">2- Les non-catécholamines : La néo-cobéfrine,</div><div style="text-align: left;">la néo-synéphrine, et la</div><div style="text-align: left;">félypressine.</div><div style="text-align: left;">b- Mode d’action des Vaso-constricteurs :</div><div style="text-align: left;">Ils agissent de 3 façon différentes :</div><div style="text-align: left;">1 -Par action direct :sur les récepteurs adrénergique (cas de</div><div style="text-align: left;">l’adrenaline et la noradrenaline)</div><div style="text-align: left;">2-par action indirect : en simulant la sécretion de la</div><div style="text-align: left;">Noradrenaline .</div><div style="text-align: left;">3 -Soit en combinant les deux à la fois.</div><div style="text-align: left;">c-Indication des vasoconstricteurs :</div><div style="text-align: left;">-indiqués surtout pour les actes de <a href="http://www.lescoursdentaire.com/tag/chirurgie" rel="external" title="chirurgie">chirurgie</a> buccale tout en :</div><div style="text-align: left;">-diminuant le saignement</div><div style="text-align: left;">-et augmentant la durée de l’acte</div><div style="text-align: left;">-Utilisés pour toute les techniques d’anesthésie locale et loco-</div><div style="text-align: left;">régionale mais n’est pas toujours indispensable.</div><div style="text-align: left;">d- Pathologies contre indiquant les vasocontricteurs associés à l’AL :</div><div style="text-align: left;">-Le phéochromocytome (tumeur très riche en adrenaline et</div><div style="text-align: left;">noradrenaline) constitue une contre indication absolue.</div><div style="text-align: left;">-Os irradié : au delà de [40 GY]</div><div style="text-align: left;">-Patient arythmique : risque cardiaque.</div><div style="text-align: left;">-Diabéte</div><div style="text-align: left;">c- Pathologies ne contre indiquant pas les vasocontricteurs</div><div style="text-align: left;">associés à l’AL :</div><div style="text-align: left;">-Les patients hyper et hypothyroidiens stabilisé</div><div style="text-align: left;">-Sujet hypertendu stabilisé</div><div style="text-align: left;">-Chez les cardiopathies corronariennes</div><div style="text-align: left;">-chez les asthmatiques sauf les cortico-dépendant.</div><div style="text-align: left;">V-7-LES CONSERVATEURS :</div><div style="text-align: left;">a-Le parabens</div><div style="text-align: left;">Se sont des esters de l’acide para-hydroxybenzoïque</div><div style="text-align: left;">Ils sont bactériostatiques et antifongiques: leur utilisation se fait</div><div style="text-align: left;">de plus en plus rare car les opercules des cartouches sont</div><div style="text-align: left;">actuellement en caoutchouc de synthèse.</div><div style="text-align: left;">b. L’acide éthylène-diamine-tétra-cétique (EDTA)</div><div style="text-align: left;">-Utilisé comme désoxydant</div><div style="text-align: left;">- Il a pour rôle de désactiver les réactions d’oxydation</div><div style="text-align: left;">due aux rayons ultraviolets</div><div style="text-align: left;">c. Les sulfites</div><div style="text-align: left;">Se sont des sels de l’anhydride sulfureux (SO2)</div><div style="text-align: left;">Ils servent de conservateurs avec des produits désoxydant,</div><div style="text-align: left;">ils sont présents dans de nombreux produits alimentaires.</div><div style="text-align: left;">VI-MATERIELS :</div><div style="text-align: left;">VI-1-Seringues :</div><div style="text-align: left;">Differents type de seringues sont à la disposition des praticiens ,on peut les <a href="http://www.lescoursdentaire.com/" rel="external" title="classe">classe</a>r en 4 grands groupes :</div><div style="text-align: left;">a-Seringues classiques :</div><div style="text-align: left;">à l’heure actuelle, on utilise plus les seringues en verre du fait de la disparition du marché de la présentation en ampoule des solutions anesthésiques.</div><div style="text-align: left;">b- Seringues à cartouche :</div><div style="text-align: left;">sont les plus utilisées au cabinet dentaire, on les retrouve sous diverses présentation :</div><div style="text-align: left;">b-1-Seringue à cartouches classiques :</div><div style="text-align: left;">-En acier chromé ou en inox</div><div style="text-align: left;">-Robustes et facilement stérilisables</div><div style="text-align: left;">-composées d’un :</div><div style="text-align: left;">-Corps : cylindre creux (réserver à la cartouche) dont l’extrémité est munis d’un filtrage destiné à recevoir l’aiguille</div><div style="text-align: left;">- Piston : munis de 2 extrémités :</div><div style="text-align: left;">-destiné à recevoir le pouce (forme concave ou anneau)</div><div style="text-align: left;">-l’autre en forme d’harpon</div><div style="text-align: left;">b-2-Seringue à cartouche à usage unique :</div><div style="text-align: left;">-Sont livrées en emballage stérile.</div><div style="text-align: left;">-Leurs inconvenient, en dehors du prix est leurs fragilité.</div><div style="text-align: left;">b-3-Seringue auto-aspirantes :</div><div style="text-align: left;">-Système Aspiject :</div><div style="text-align: left;">Seringue légère , constitué d’aciers inoxydable.</div><div style="text-align: left;">Ce système très simple est fiable .</div><div style="text-align: left;">Car si l’aiguille est dans un vaisseaux le sang pénètre dans</div><div style="text-align: left;">la seringue par le simple fait de la pression artérielle .</div><div style="text-align: left;">-Système Anthoject :</div><div style="text-align: left;">-Comparable à la précédente</div><div style="text-align: left;">-Différe par son système de fixation de l’aiguille qui est par</div><div style="text-align: left;">clipage et non par vissage</div><div style="text-align: left;">-Ce clip permet,après injection de débloquer l’aiguille sans</div><div style="text-align: left;">manipulation manuelle.</div><div style="text-align: left;">c- Seringues spécifiques :</div><div style="text-align: left;">Sont destinées à etre utilisées pour des technique d’anesthésie plus performante.on distingue :</div><div style="text-align: left;">c-1-Les formes Pistolet :</div><div style="text-align: left;">c-1-1-Pistolet classique : ce type de seringue est constitué d’un corps classique dont le poussoir est solidaire d’une gâchette montée sur une cross.</div><div style="text-align: left;">c-1-2-Pistolet à injection contrôlée :</div><div style="text-align: left;">- Systèmes d’injection électroniques :</div><div style="text-align: left;"><strong>-ANAJECT :</strong></div><div style="text-align: left;">-De conception Japonaîse .</div><div style="text-align: left;">-injection indolore par le choix de sa vitesse</div><div style="text-align: left;">-Suppression des mouvements de l’aiguille</div><div style="text-align: left;">-Option musicale pour apaiser le stress par des</div><div style="text-align: left;">mélodie préenregistrée .</div><div style="text-align: left;"><strong>Avantage :</strong></div><div style="text-align: left;">1. Permet tout type d’anesthésie.</div><div style="text-align: left;">2. L’autre solution aux anesthésies mandibulaires.</div><div style="text-align: left;">3. Facilite et améliore la relation avec les jeunes patients.</div><div style="text-align: left;">4. Aucun effort de pression durant l’injection.</div><div style="text-align: left;">5. Supprime le stress et l’anxiété des patients.</div><div style="text-align: left;">6. Témoin lumineux de fonctionnement bleu,</div><div style="text-align: left;">visible dans toutes les positions</div><div style="text-align: left;">7. Système d’aspiration</div><div style="text-align: left;">8. Moteur silencieux</div><div style="text-align: left;">Les formes Stylo : Il existe sur le marché 2 type d’instrument :</div><div style="text-align: left;">1-Quick sleeper :</div><div style="text-align: left;"><a href="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image0094.gif"><img alt="clip_image009" border="0" height="12" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image009_thumb4.gif" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; margin: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image009" width="12" /></a> Réalise simplement, sans douleur et sans échec l’anesthésie transcorticale<br />
<a href="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image00911.gif"><img alt="clip_image009[1]" border="0" height="12" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image0091_thumb.gif" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; margin: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image009[1]" width="12" /></a>Permet de traiter les molaires mandibulaires, même en pulpite<br />
<a href="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image00921.gif"><img alt="clip_image009[2]" border="0" height="12" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image0092_thumb.gif" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; margin: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image009[2]" width="12" /></a> Supprime les Spix et les intrapulpaires avec vitesse d’injection programmée<br />
<a href="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image00931.gif"><img alt="clip_image009[3]" border="0" height="12" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image0093_thumb.gif" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; margin: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image009[3]" width="12" /></a> Très apprécié chez les enfants.<br />
<a href="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image00941.gif"><img alt="clip_image009[4]" border="0" height="12" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image0094_thumb.gif" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; margin: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image009[4]" width="12" /></a> Offre une prise « stylo » pour une précison maximum<br />
<a href="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image0095.gif"><img alt="clip_image009[5]" border="0" height="12" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image0095_thumb.gif" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; margin: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image009[5]" width="12" /></a> Pas de surcoût (accessoires stérilisables).</div><div style="text-align: left;"><a href="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image0096.gif"><img alt="clip_image009[6]" border="0" height="12" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image0096_thumb.gif" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; margin: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image009[6]" width="12" /></a> Un seul instrument pour réaliser toutes vos anesthésies (paraapicale, intraseptale, intraligamentaire…)</div><div style="text-align: left;"><table border="0" cellpadding="0" cellspacing="10" style="text-align: left;"><tbody>
<tr><td valign="top">Composition</td><td><a href="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image0097.gif"><img alt="clip_image009[7]" border="0" height="12" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image0097_thumb.gif" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; margin: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image009[7]" width="12" /></a>1 pièce à main<br />
<a href="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image0098.gif"><img alt="clip_image009[8]" border="0" height="12" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image0098_thumb.gif" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; margin: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image009[8]" width="12" /></a>1 unité centrale<br />
<a href="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image0099.gif"><img alt="clip_image009[9]" border="0" height="12" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image0099_thumb.gif" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; margin: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image009[9]" width="12" /></a>1 pédale double<br />
<a href="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image00910.gif"><img alt="clip_image009[10]" border="0" height="12" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image00910_thumb.gif" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; margin: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image009[10]" width="12" /></a>1 lot d’accessoires stérilisables</td></tr>
</tbody></table></div><div style="text-align: left;"><a href="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image0114.jpg"><img alt="clip_image011" border="0" height="163" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image011_thumb4.jpg" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image011" width="244" /></a> <a href="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image0123.jpg"><img alt="clip_image012" border="0" height="207" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image012_thumb3.jpg" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; margin: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image012" width="204" /></a></div><div style="text-align: left;"><a href="http://www.dentalhitec.com/web2/upload_img/quicksleeper/piece_main_hd.jpg"><strong><img alt="clip_image013" border="0" height="131" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image0131.jpg" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; margin: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image013" width="104" /></strong></a> <a href="http://www.dentalhitec.com/web2/upload_img/quicksleeper/qs_allumehd.jpg"><strong><img alt="clip_image014" border="0" height="171" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image0142.jpg" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; margin: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image014" width="154" /></strong></a></div><div style="text-align: left;"><strong></strong></div><div style="text-align: left;"><strong></strong></div><div style="text-align: left;"><strong></strong></div><div style="text-align: left;"><strong>2-SLEEPER ONE :</strong><strong> </strong></div><div style="text-align: left;"><a href="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image0152.jpg"><img alt="clip_image015" border="0" height="12" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image015_thumb2.jpg" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; margin: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image015" width="9" /></a>Système le plus performant du marché pour réaliser l’intraligamentaire.<br />
<a href="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image009111.gif"><img alt="clip_image009[11]" border="0" height="12" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image00911_thumb.gif" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; margin: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image009[11]" width="12" /></a> Prise « stylo » offrant une précision inégalée.</div><div style="text-align: left;"><a href="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image00912.gif"><img alt="clip_image009[12]" border="0" height="12" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image00912_thumb.gif" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; margin: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image009[12]" width="12" /></a> Pénétration de l’aiguille facile et sans torsion.<br />
<a href="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image00913.gif"><img alt="clip_image009[13]" border="0" height="12" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image00913_thumb.gif" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; margin: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image009[13]" width="12" /></a>Injection indolore et sans effort musculaire..<br />
<a href="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image00914.gif"><img alt="clip_image009[14]" border="0" height="12" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image00914_thumb.gif" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; margin: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image009[14]" width="12" /></a>Très apprécié chez les enfants.<br />
<a href="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image00915.gif"><img alt="clip_image009[15]" border="0" height="12" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image00915_thumb.gif" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; margin: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image009[15]" width="12" /></a>Un seul instrument pour réaliser toutes vos anesthésies classiques (intraligamentaire, intraseptale, paraapicale, Spix, palatines …)</div><div style="text-align: left;">Au quotidien, c’est l’absence de torsion d’aiguille, de poncture multiple, de douleur et d’effort à l’injection.</div><div style="text-align: left;">SleeperOne, c’est aussi la garantie <strong>d’anesthésie totalement indolore</strong>, y compris pour <strong>une anesthésie palatine</strong> ou chez <strong>les enfants</strong>!</div><div style="text-align: left;"><a href="http://www.dentalhitec.com/web2/upload_img/sleeperone/ambiance-verte-mural_hd.jpg"><img alt="clip_image017" border="0" height="233" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image0171.jpg" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; margin: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image017" width="157" /></a> <a href="http://www.dentalhitec.com/web2/upload_img/sleeperone/sleeperone_produit_hd.jpg"><strong><img alt="clip_image018" border="0" height="199" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image0183.jpg" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; margin: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image018" width="204" /></strong></a><a href="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image0203.jpg"><img alt="clip_image020" border="0" height="145" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image020_thumb3.jpg" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; margin: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image020" width="177" /></a><strong><a href="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image0211.gif"><img alt="clip_image021" border="0" height="63" src="http://www.lescoursdentaire.com/wp-content/uploads/clip_image021_thumb1.gif" style="background-image: none; border-bottom: 0px; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; display: inline; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="clip_image021" width="244" /></a></strong></div><div style="text-align: left;">SleeperOne offre 4 vitesses d’injection dont un mode ”LOW” dédié aux cas extrêmement sensibles (enfants…). C’est l’assurance d’une vitesse adaptée à chacune de vos anesthésies, de plus, les sécurités actives de SleeperOne® suppriment les fractures de cartouches.</div><div style="text-align: left;">VI-2-AIGUILLES :</div><div style="text-align: left;">Le choix de l’aiguille se fait en fonction de deux facteurs :</div><div style="text-align: left;">a- le calibre : L’utilisation du calibre 25 reste de choix par sa meilleur capacité d’aspiration et l’absence de déviation du trajet</div><div style="text-align: left;">b-la longueur :</div><div style="text-align: left;">-Aiguilles longues : qui varient entre 28,9 et 41,5 mm</div><div style="text-align: left;">-Aiguilles courtes : qui varient entre 19,4 et 25,5 mm</div><div style="text-align: left;">-Aiguilles extra-courtes : 1 à 10 mm utilisées dans les</div><div style="text-align: left;">injection intra-ligamentaire</div><div style="text-align: left;">Une aiguille ne doit jamais être insérée dans les tissus sur plus des 2/3 de sa longueur.</div><div style="text-align: left;">VI-3-CARTOUCHES :</div><div style="text-align: left;">Leur volume est standarisé à 1,8 ml</div><div style="text-align: left;">Chaque cartouche contient :</div><div style="text-align: left;">-un agent anesthésique</div><div style="text-align: left;">-un éventuelle vasoconstricteur</div><div style="text-align: left;">- un agent conservateur et bactériostatique</div><div style="text-align: left;">-Le chlorure de sodium</div><div style="text-align: left;">-De l’eau distillée (excipient)</div><div style="text-align: left;">N.B :</div><div style="text-align: left;">-Il est conseillé d’immerger très rapidement les cartouche dans l’alcool avant leur utilisation pour les désinféctés .</div><div style="text-align: left;">-Ne jamais laisser une cartouche trop longtemps dans l’alcool par risque de passage et de mélange de l’alcool avec l’anesthésique risquant ainsi une alcoolisation rare du nerf dentaire donnant une anesthésie à vie du nerf.</div><div style="text-align: left;">VI-4-MATERIEL AUXILLIAIRE :</div><div style="text-align: left;">-Destructeur d’aiguille : Appareils qui detruit les aiguilles par éléctrofusion grace à un arc électrique.</div><div style="text-align: left;">-Recapuchonneur d’aiguille :</div><div style="text-align: left;">Est un <strong>accessoire astucieux</strong> qui permet de manipuler les seringues et leurs aiguilles en apportant sécurité et confort à la fois.</div><div style="text-align: left;">-Rechauffeur de cartouche :</div><div style="text-align: left;">Appareil ayant une t° de 38,5° .permet de rechauffer 5 cartouches à la fois ,dans le but d’une injection en douceur avec la moindre douleur.</div><div style="text-align: left;">VII-ANESTHESIE GENERALE EN OC :</div><div style="text-align: left;">La particularité de l’anesthésie générale pour chirurgie dentaire est l’unité de site de travail entre l’anesthésiste et l’operateur,impliquant un contrôle permanent des voies aériennes supérieurs afin de prévenir l’inhalation de sécrétions,de sang ,voire de corps étrangers.</div><div style="text-align: left;">VII-1-INDICATION ET CONTRE-INDICATION DE L’ANESTHESIE GENERALE EN O.C :</div><div style="text-align: left;">A-INDICATIONS :</div><div style="text-align: left;">- Indication liée à l’etat générale du patient :</div><div style="text-align: left;">-Conditions comportementales empêchant tout traitement.</div><div style="text-align: left;">-Thérapeutique medicochirurgicale spécifique et urgentes,</div><div style="text-align: left;">carcinologie,hematologie, et cardiologie…..</div><div style="text-align: left;">-Limitation de l’ouverture buccale en urgence.</div><div style="text-align: left;">-Reflexes nauséeux prononcés</div><div style="text-align: left;">- Liées à l’intervention :</div><div style="text-align: left;">- Intervention longue et complexe.</div><div style="text-align: left;">- Etat infectieux locorégional nécessitant d’intervenir en urgence.</div><div style="text-align: left;">-Liées à l’anesthésie locale :</div><div style="text-align: left;">Lors de la contre indication de L’AL (allérgie)</div><div style="text-align: left;">Lorsque la douleure persiste après plusieurs tentative d’A L.</div><div style="text-align: left;">B-CONTRE INDICATION :</div><div style="text-align: left;">-risque anesthésique majeure :évaluation des rapports</div><div style="text-align: left;">bénéfice /risque.</div><div style="text-align: left;">-Refus du patient et ou des parents.</div><div style="text-align: left;">VIII- <a href="http://www.lescoursdentaire.com/" rel="external" title="conclusion">CONCLUSION</a> :</div><div style="text-align: left;">L’anesthésie ne doit pas toujours être systémique car c’est un acte</div><div style="text-align: left;">opératoire du plan de traitement après pose du bon diagnostic.</div><div style="text-align: left;">Reste à dire que l’innovation de l’anesthesie ,produits et materiels fera toujours en sorte de veiller sur le confort du patient anisi que du pratitien pour offrir un meilleur terrain de travaille.</div></div>Shrogsitra.com - شروق سترةhttp://www.blogger.com/profile/11746351001625862693noreply@blogger.com0